1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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ordinaire leur donne courage. C'est peut-être pour
faire bonne contenance.
Nota.'— De Londres, du Bellay se rendit à Rome,
plein d'espoir. Trop
de Henry VI11,d'une
confiant dans les
part, il crut aussi
promesses
avoir fait
impression sur Clément VII. Mais la coupe était
pleine, et, le 23 mars i534, la sentence définitive fut
"prononcée. Personne n'avaitjamais douté de lalégitimité
du mariage de Henry VIII et de Catherine
d'Aragon, pas même l'homme le plus intéressé à en
faire déclarer la nullité. Devant l'appel fait à Rome
par la reine, outragée dans son droit et son honneur,
le Saint-Siège n'avait pas à hésiter, dès le jour où il
faudrait se prononcer. Peut-être, tout au plus, en
temporisant, aurait-on pu fermer les yeux sur une
sentence ecclésiastique injuste, pour éviter de plus
grands maux, et laisser le Roi d'Angleterre dans
son péché ! Mais une série d'empiétements contre
l'autorité du Pape, la gravité des insultes faites au
Saint-Siège, la justice duc à une femme qui revendiquait
son droit manifeste, mirent à néant les efforts
tentés par François
et l'Angleterre.
Premier pour concilier Rome
On peut donc conclure à son honneur, qu'il fut
fidèle jusqu'au bout aux engagements contractés à
Boulogne.
Mais, d"autre part, tout en désirant le divorce de
son allié, comme favorable aux intérêts de sa politique,
il ne demanda jamais au Saint-Siège de rendre
une sentence contraire à la justice, aux lois divines
et à la jurisprudence de l'Eglise, en matière de
mariage.