1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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mariage Médicis, (y compris celles émanant d'Angleterre,
après la conclusion du contrat) et à ia bénédiction
nuptiale donnée à Marseille, étant reproduites
plus loin, chacun pourra juger en connaissance de
cause, s'il fait l'examen de ces documents et extraits.
Pour conclure, il est seulement vraisemblable que le
Roi de France a suivi cette affaire, sans commu-
niquer à Henry VIII les détails de sa conduite ; par
suite, la découverte d'un document contraire n'aurait
donc rien d'impossible en soi; mais, en attendant, les
probabilités sont en faveur de cette conjecture et si
elle se transforme en certitude, personne ne blâmera
François Premier pour sa conduite.
Si la dépêche de Bryan, après avoir rapporté les
paroles du Roi : « il aimerait mieux jeter son fils au
feu et l'y voir brûler que de consentir à une alliance
aussi basse » ajoute que ce prince « n'épargnera pas
pour la cause du Roi d'Angleterre ni sa personne, ni
ses enfants, ni ses biens » cette seconde citation ne
contredit pas la'première.
En second lieu, le cardinal de Gramont fut envoyé
à Rome en 1532, traita secrètementavec Clément VII
d'un mariage entre Henri, duc d'Orléans et Catherine
de Médicis, si secrètement que pas un agent de
l'Empereur, de Venise ou d'Angleterre n'en a fait la
moindre mention dans ses dépêches.
En troisième lieu, de retour en France, comme le
prouve sa présence à l'entrevue de Boulogne et,avant
d'être renvoyé en Italie avec le cardinal de Tournon,
Gramont avait sur lui non-seulement les articles du
contrat de mariage signés par le Pape, mais des clauses
secrètes également signées et deuxpouvsirs dont l'un