1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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, le défaut de consentement de sa part et la mauvaise
raison invoquée pour solliciter la dispense. Au fond,
l'attaque n'était pas sérieuse. Cet acte avait été dicté
au jeune prince par le Roi, son père, pour que la dot
de Catherine ne fût pas perdue. Peu après avoir
atteint l'âge nubile, Henry se décida librement à en
profiter dans ses relations avec la princesse sa femme,
et sa conscience ne parut pas en être troublée.
En 1525, des bruits de cour furent mis en circulation
sur la possibilité d'un divorce. A plusieurs
reprises, c'est-à-dire, dans toutes les difficultés avec
l'Espagne, cette question revenait sur le tapis, mais
seulement comme une menace. Cette fois, les confidents
du Roi n'avaient plus à invoquer le même
prétexte. En réalité, Henry VIII, comme il a été dit
plus haut, supportait avec peine l'idée de voir s'éteindre
en lui la race directe des Tudors. De tous les
enfants issus de son mariage avec Catherine, le seul
survivant était une fille, la princesse Marie; il voulait '
un fils, et, comme la Reine ne pouvait plus lui en
donner (1), le divorce parut être décidé dans son
esprit, à partir de cette époque, 1525, et la seule
difficulté allait porter sur le choix le plus convenable
d'une autre Reine, tant il lui semblait nécessaire de
transmettre le royaume à un Prince. Wolsey considéra-t-il
aussitôt l'utilité de s'en préoccuper? Les
documents publiés ne permettent pas de le dire avec
certitude. Quoi qu'il en soit, ce ne fut guère avant
la fin de 1526 ou les premiers jours de 1527, que la
question fut sérieusement agitée. Dans l'intervalle,
s'était produit un fait, d'abord sans la moindre impor-
(1)Du jour où elle atteignit sa quarantième année.
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