1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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jusques à ce que Nostredict Sainct Pèrefeust arrivé
à Nyce, ce qu'il ne m'a voullu accorder. Puis, je Tay
supplié qu'il luy pleust faire tenir le jugement
secret, en sorte que Nostredict Sainct Père n'en peult
estre adverty que premièrement ne heussiez parlé
ensemble. Il m'a dit estre impossible de le povoyr
tenir secret et qu'il fault qu'il soit publicquement
entendu et mesme avant la coronation de la Royne
qui se doibt faire le jour de la Pantecoste. Laquelle
dicte Royne est grosse. Il ne veult point que le Pape
puisse bailler sentence, ny faire chosse par laquelle
au temps advenir il se peult mouvoyr discensions
contre l'héritage de l'enfant que porte ladicte Royne,
lequel il estime devoir estre seul héritier de ce
Royaulme après luy, si c'est un fils, par quoy
conclut [que] la sentence dudict Evesque de
Canturberi devoit précéder toute aultre qui pourroit
estre baillée par le Pape.
Oultre plus, m'a dit ledict Sieur Roy, vostre
frère, qu'il sera plus honorable au Pape de favoriser
et consentir à ladicte sentence donnée par
ledict Arcevesque de Canturbery, que de luy mesme
la bailler, veu la sorte en quoy, en cedict
affaire, il a besongné !
Sire, mondict Sieur de Norfort ne s'y trouve
moyns empesché que moy, comme plus au long
vous pourra compter, mesque il vous voye. Sire, je
supplie le benoist créateur.., »