1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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cesse Renée, soeur de la Reine Claude, ou avec
la princesse Madelaine, fille du Roi et celle du
dauphin avec la princesse Marie Tudor (i). Ces
démarches n'impliquaient aucune action directe de
la part de François Premier. Plus tard, en 1530,
après la mort du Cardinal, il dut y avoir une tentative
plus importante pour obtenir le concours du
Roi de France dans cette question difficile. Déjà, le
Comté de Wiltshire, Thomas Boleyn, père de la
concubine, en passant par la France pour se rendre
à Rome, et à son retour, avait sondé l'état des
esprits à la Cour. Aussi, quand on imagina de solliciter
les déclarations de la plupart des Universités
sur la nullité du mariage de Catherine d'Aragon, le
Vicomte de Rocheford obtint sans peine la permission
de provoquer en Sorbonne un verdict favorable aux
intérêts de sa soeur, Anne Boleyn. Cependant, comme
on le verra mieux plus tard, François Premier n'avait
encore pris ouvertement aucun parti, d'autant plus
que le Saint-Siège, irrité par ces déclarations, menaçait
de citer Henry VIII à comparaître en personne,
au Tribunal de la Rote (ce -qui eut lieu le 19
décembre 1530). Vers cette époque, Sir Francis
Bryan revint de Vienne et traversa Paris, avant de
retourner à Londres ; il était chargé d'une mission
extraordinaire pour le Roi de France. Bien que les
instructions dont il était porteur ne soient pas
connues, sa dépêche du 20 janvier 1531 a été conservée
et si on la compare avec une lettre écrite
d'Arqués à Clément VII par François Premier, le 10
(1)Ils étaient fiancés depuis le 4 octobre 1518.Cf. le
P. Anselme.
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