1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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céder plus avant dans l'examen de l'affaire. Pour
gagner du temps, les Cardinaux prétextèrent la longueur
et la minutie des formalités à remplir. Plusieurs
mois se passèrent dans l'accomplissement des
règles préliminaires imposées par les saints canons.
Dans l'intervalle, Clément VII chargea Campana, un
des serviteurs de l'Eglise, de se rendre à Londres
(janvier 1529) pour détruire le pouvoir de juger, déjà
montré à Henry VIII, comme à Wolsey (1). Grâce
aux retards successifs, apportés par les légats, en
désespoir de cause, on atteignit l'époque des vacances
de Rome et Campeggio déclara nettement que,
fatigué du travail excessif de cette année, il allait
prendre un repos nécessaire, au commencement des
vacances accordées à toutes les congrégations romaines.
Le Roi eut beau protester et menacer. Rien ne
put fléchir la résolution
pour la France. Dans un
du Cardinal. Il partit
accès de colère, Henry
donna l'ordre de fouiller ses bagages à Douvres.
Naturellement, les agents n'y trouvèrent pas le
fameux pouvoir. La perte du Chancelier fut
résolue dès ce jour et, le 9 octobre 1529, il lui fut
signifié qu'il avait enfreint la loi connue sous le
dernier. Cette piècedont Catherine montra une
aux mains de
copie,était
Charles-Quint et ClémentVII, en
son existence, se vit apprenant
obligé de révoquer le pouvoir donné à
Campeggioet même de celui de la cour legatine. On n'a
jamais retrouvéni l'original. Le bref impriméclans la vie de
Henry VIII par Edward Lord Herbert of Cherbury est-il
bien authentique?
(1)Il est manifesteque s'il s'agissait ici de faire l'histoire
du divorce, il aurait fallu analyser et reproduire en appendice
un nombre considérable de documents.Leur lecture
démontreque le Pape n'aurait pu, sans trahir son devoir,
aller plus loin dans le sens de la concession.La lettre de
Jean Casale, Rome,17décembre 1528(Cf.Pocock,IV, p. 64
et 199),le démontreavec la dernière évidence.