1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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despence qu'il faudra faire pour la conduitte et
équipage de ladicte artillerye et de sa suitte, chacun
de nous satisfera au. payement de celle qu'il fera
conduire et mener de son royaulme audict voyage,
et quant à la despense qu'il faudra faire pour le
faict des vivres, pour la nourriture et fournissement
de nostredicte armée, il a semblablement esté
accordé que chacun de nous contribuera pour cest
effect, selon le nombre de gens qu'ilsouldoycra. Toutes
lesquelles choses cy dessus escriptes et chacunes
d'icelles, nous promettons respectivement l'un à
l'autre en bonne foy et parolles de Roy s, et sur noz
honneurs garder et inviolablement observer sans
enfraindre. En tesmoing de quoy, nous avons signé
le présent accord de noz mains et faict sceller de noz
grans sceaulx. Donné àCallais, le 28ejour d'octobre,
l'an de grâce i532, et du règne de nous, très chres-
tien, le 18, et de nous, deffenseur de la foy, le 24.
Ainsi signé : François et sur le reply, par le Roy
très chrestien, Breton. Et scellé en double queue de
cyre jaune (1).
Nota. — Que de vague et d'incertain dans la condition
du cas advenant que le «Turc voulsist par cy
après efforcer ou son armée de retourner et courir
sus en ladicte chrestienté. » !!!
Au fond, les Rois ne contractaient pas de grandes
obligations et se réservaient le soin d'interpréter
cette hypothèse, et comme la décision de savoir si
le Turc courait sus dépendait d'eux seuls, ils
auraient sans doute longtemps gardé l'arme au
pied.
(1)Cf. Léonard.Recueildo traitez, t. 2.