1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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choses, ainsi que se dira cy après). Mais d'en venir
jusques là que de se déclarer contre ledict Roy d'Angleterre,
il remonstra (i)lc dommage qu'il feroyt aux
affaires plubliques (sic) et mesmement au. Sainct
Siège, car icele chose pourroyt advenir qu'encores y
serviroyt bien ung médiateur,
voyt trouver que luy. Aussi
et aultre ne s'en po-
que, faisant suyvant
icelle delaration, c'estoyt le vray moyen de déses-
et de le contraindre de se venir
pérer ledict Roy
jetter entre les mains de gens dont l'alliance pourroyt
estre dommaigeablc non à eux deulx seulement,
mais à toute la chrestienté, joinct qu'il estoyt
échappé au Roy d'Angleterre de dire a quelqu'ung
que, là, où le Roy son frère luy fauldroyt, au pis
aller, il seroyt tousjours quitte pour reprendre sa
femme, au contentement de l'Empereur, entretenant
Taultre pour s'amye, et qu'il mettroyt telz partiz en
avant audict Empereur contre le Roy avec lequel il
estoyt en simulté, qu'ilz le ruineroyent eux deulx
ensemble. Et, de faict, c'estoyent propoz qu'il
avoyt secrètement concertez avec de ses et familiers.
plus privez
Là dessuz on vinst à traicter mariaiges de Mons.
d'Orléans et aultres choses.
Tout cela faict, après que le Roy se veyst en si
grande seureté avec le Pape qu'il ne seroyt, pour
soubsonneux de nature qu'il peust estre, pour
entrer en opinion sinistre de luy des remonstrances
qu'il luy feroyt, le trouvant bien à propoz, vinst a
luy remonstrer ce qu'il luy sembla bon, pour le per-
(1) Fol. 60, verso.
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