1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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Comme d'ailleurs il n'avait jamais rien dit ni rien
fait en défaveur de l'Angleterre, son opinion ne
saurait être suspecte. Enfin, son mémoire est entièrement
confirmé par les instructions rédigées, pour son
usage, à son départ de Marseille pour Londres. En
voilà, certes, bien assez pour ne pas douter de sa
sincérité ! Quant à la fidélité de ses notes et souvenirs,
son rapport présente des garanties d'exactitude
assez grandes, puisque les divergences entre ce
document et les dépêches de Gardiner et de Bonner
portentsurdes points peu importants. Les instructions
données à l'évêque de Paris sont reproduites ici pour
la première fois, d'après le texte d'un recueil
diplomatique, copié pour le séminaire des missions
étrangères, à la fin du xvme siècle. Le mémoire d'un
déchiffrement très difficile est aussi imprimé pour la
première fois, au moins dans son entier. La lettre
de Gardiner a paru dans Letters and papers : celle de
Bonner a été imprimée en entier dans le même recueil.
Les premiers jours, après l'arrivée du Pape, furent
employés en fêtes, cérémonies, consistoires et autres
semblables réunions, sans qu'il fût sérieusement
d'affaires. Le Saint-Père et le Roi n'avaient
question
cependant pas manqué, dans toutes les circonstances,
d'échanger l'assurance de leurs dispositions conciliantes
et d'un sincère désir de terminer, au plus tôt,
dans ce sens, l'affaire délicate du divorce, en évitant
toute blessure à l'immense vanité du Roi d'Angleterre.
Au bout de quelques jours, les conversations roulèrent
exclusivement sur ce point. La question du mariage
de Catherine de Médicis avec le duc Henri d'Orléans
(1)Cf. documents,n" 116et 117.
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