1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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notredicte cause et les poinctz qui s'ensuyvent lesquelz
voulons que luy racontez.
Premier. A nostre dernière entreveue, sur la fraternelle
et familiare communication que nous eusmes
ensembles de noz affaires, venant aux nostres, luy
declarasmes, comme à tord et injustement nous
estions affligez, délayez et fort ingratement maniez
et troublés en nostredicte grande et pesante matière
de mariage, par la particulière affection de l'Empereur
et du Pape. Lesquelz sembloient par lesdictes
longues retardations de nostredicte matière ne
sercher aultre chose, sinon par longue attente et
laps de temps nous frustrer malicieusement du propoz
qui plus nous induict à poursuyvir et mettre
avant ladicte matière. C'est d'avoir masculine succession
et postérité, en laquelle nous establirons
(Dieu voulant) le quiet, repos et tranquillité de
nostre Royaulme et dominion. Son fraternel, plain
et entier advis (et à bref dire le meilleur qui pourrait
estre) fut tel et nous conseilla de ne délayer ne
protracter le temps plus longuement, mais en toute
célérité procéder effectuellement à l'accomplissement
et consommation de nostredict mariage.
Sur lequel son advis et conseil qu'ainsy il nous
donna, corroboré plus oultre par tous telz moyens
qu'un vray frère et amy peult induyre à mettre et
mener son frère et amy en tranquillité et repos et
Tayder en sa juste cause. Speciallement qu'il nous
promist nous assister, maintenir et supporter en ce
faisant et à tout ce qui en pourrait advenir. Et de
sorte que, si le Pape vouloit procéder (ainsi que de
droict il ne peult ne doibt) à prendre congnoissance