1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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que le Roy avoit prise, sur le département de Marseilles
et encores au précèdent, d'envoyer ledict de
Paris devers luy, pour luy faire particulièrement et
par le menu, entendre tout ce qui s'est faict pour le
traicté, et conclud entre Nostre Sainct Père le Pape
et luy, non seulement en ce qui peut toucher particulièrement
le faict dudict Roy d'Angleterre, mais
generallement de toutes choses qu'ils ont, durant
tout le temps de leur assemblée, communiquées par
ensemble, comme à celluy qui a tousjours jusques
icy esté de luy estimé comme soy mesme, et auquel
il n'a voulu estre cellée et cachée aucune chose de
tout ce qu'il a en son coeur, depuis la conjonction et
fraternelle amitié qu'ils ont prise et arrestée ensemble.
Et espérait bien ledict Seigneur rendre tellement
sondict bon frère capable des grands et recommandablcs
offices qu'il a faicts pour luy à cette veue,
oubliant et laissant derrière ses propres affaires,
pour y préférer ceux de sondict bon frère, qu'il en
rapporterait de luy un grand contentement, et augmentation
de bonne volonté; mais estant sur la
depesche dudict de Paris, il a esté adverty par ses
ambassadeurs, estans en Angleterre, que tant s'en
falloit que sondict bon frère eust connoissance de
l'obligation, où il pensoit l'avoir mis, que, ouvertement,
et à visage descouvert, il venoit à se plaindre
de luy, comme s'il eust, en ce qui a touché l'affaire
qu'il a avec Nostre Sainct Père, moins faict que ne
requérait le devoir de l'amitié et fraternité qu'ils
ont ensemble ; chose que ledict Seigneur a trouvé et
trouve si estrange, et tant esloignée de la reconnoissance
ou bon gré qu'il en attendoit, qu'il a tenu à