1896-1898 Tome 18 - Ouvrages anciens sur Saint-Omer (Pas-de ...

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plus sages ont été Trivulce, Cesis, Rodolphe, Pise,
Trani et Sainte-Croix, surtout Trivulce, toujours
raisonnable et toujours de votre sentiment. Les
autres reconnaissent qu'ils ont commis une faute sur
cette question d'Angleterre. Plût à Dieu que nos
efforts eussent abouti pour le bien de l'Eglise comme
leur faute montre la pureté de vos intentions.
Depuis que la réponse d'Angleterre est connue du
Saint-Siège, ceux qui ont ainsi précipité les choses
sont honnis et décriés. S'il suffisait pour rhabiller
leur affaire, de la leur reprocher, ce serait vite fait,
ca*-le Pape les traite comme ils le méritent. Vous
pouvez juger de son chagrin. Il n'avait jamais songé
qu'on finirait tout, par une rupture
un seul Consistoire.
définitive, dans
Le Pape s'attend bien à être blâmé. Hier, il y eut
une congrégation générale, parce que tout le monde
demande à lui, à nous, aux autres, comment on
pourrait guérir cette blessure. A ces questions, le
Pape répondit comme on peut le faire. Il donna à
entendre que sur les remontrances qu'on lui avait
faites, il m'avait retenu, moi, de Paris, et que j'y
avais consenti, sans attendre de nouveaux ordres de
vous, malgré le peu d'égards qu'on avait eu à vos
désirs, parce que je connaissais votre dévouement au
Saint Siège et au bien de la chrétienté, et que je
ferais tous mes efforts jusqu'à la fin de ma vie pour
trouver un remède. Le Saint Père ajouta d'autres
remarques en votre honneur et en l'honneur de
votre bon frère, à la honte des gens trop pressés.
Aussi ces derniers ne sont pas sortis gaillards de
cette congrégation comme du dernier Consistoire.