13.07.2015 Views

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

elaxé et remis en liberté au bout de 22 jours. Ceux quil’interrogeaient lui ont dit qu’il avait été interpellé à titrepréventif dans le cadre de la visite du président Abbasà l’ONU.n Après avoir été convoqué à maintes reprises aux finsd’interrogatoire en 2011, Mohammed Matar, un jeunemilitant, a été placé en détention le 14 août par desagents des services de la sécurité intérieure à Gaza ; iln’a pas été autorisé à rencontrer sa famille ni un avocatjusqu’à sa remise en liberté, le 16 août. Ce jeunehomme a été interrogé à propos de ses voyages àl’étranger et de son implication dans le mouvement enfaveur de l’unité palestinienne.Torture et autres mauvais traitementsDes détenus ont été torturés et autrement maltraités,en particulier par des agents des services de sécuritépréventive et des renseignements généraux enCisjordanie, et par ceux de la sécurité intérieure àGaza. Dans les deux territoires, l’impunité pour cesactes était la règle. La Commission indépendante desdroits humains a indiqué avoir reçu plus de120 plaintes pour la Cisjordanie et plus de 100 pourGaza. Parmi les méthodes signalées figuraient lescoups, la suspension par les poignets ou les chevilleset le maintien prolongé debout ou assis dans despositions douloureuses (shabeh). La Commission aégalement reçu des plaintes pour torture ou mauvaistraitements infligés à des suspects par la police : plusde 50 en Cisjordanie et 100 à Gaza.Quatre hommes sont morts en détention à Gazadans des circonstances peu claires.n Adel Razeq serait mort quatre jours après soninterpellation sans mandat le 14 avril. Les autorités duHamas ont affirmé que son décès était dû à ladégradation de son état de santé, mais sa famille adéclaré qu’il était en bonne santé au moment de sonarrestation. Le Hamas a annoncé l’ouverture d’uneenquête ; les conclusions de celle-ci n’ont pas étérendues publiques.JusticeL’Autorité palestinienne a déclaré, le 16 janvier, queses services de sécurité respecteraient le Code deprocédure civile et que les civils ne seraient plusjugés par des tribunaux militaires. Toutefois, dans lapratique, les forces de sécurité de l’Autoritépalestinienne ne respectaient toujours pas lesdécisions de justice ordonnant la remise en libertédes détenus. De plus, des civils continuaient d’êtrejugés par des tribunaux militaires, qui n’étaient niindépendants ni impartiaux.À Gaza, le Hamas a cette année encore déféré descivils devant des juridictions militaires appliquant uneprocédure inique. Il a aussi fait appel à desprocureurs et à des juges autres que ceux nomméspar l’Autorité palestinienne, et qui n’avaient pas laformation, les <strong>com</strong>pétences et l’indépendancerequises.Liberté d’expression, d’association et deréunionL’Autorité palestinienne et le Hamas ont continué decontrôler étroitement la liberté d’expression,d’association et de réunion. Des journalistes, desblogueurs et d’autres personnes ayant critiqué lesautorités ont été harcelés et poursuivis en justice. Enmars, les forces de sécurité ont fait usage d’une forceexcessive contre des manifestants qui réclamaientl’unité nationale ; de très nombreuses personnes ontété arrêtées et emprisonnées de manière arbitraire.L’Autorité palestinienne et le Hamas ont tous deuxempêché l’organisation islamiste Hizb ut Tahrird’organiser des réunions, dispersé par la force desmanifestations pacifiques organisées par ce groupe etrestreint les activités d’autres partis politiques etd’ONG .n Le 30 janvier, ainsi que les 2 et 5 février, la police etles forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ontviolemment dispersé des manifestations pacifiquesorganisées en solidarité avec celles qui se déroulaientdans d’autres pays de la région ; des manifestants etdes journalistes qui tentaient de rendre <strong>com</strong>pte desévénements ont été battus et interpellés.n En Cisjordanie, Abdul Sattar Qassim, enseignant àl’université et écrivain, a été arrêté le 25 août aprèsavoir été inculpé d’incitation et de diffamation par untribunal de Naplouse. Cet homme de 62 ans avaitaccusé l’université An-Najah de Naplouse de ne pasrespecter des décisions de justice ordonnant laréintégration de trois étudiants qui avaient étéexpulsés. Il a été remis en liberté sous caution quatrejours plus tard ; son procès n’était pas terminé à la finde l’année.n Des policiers du Hamas, en tenue et en civil, ont faitusage d’une force excessive le 15 mars pour disperserdes milliers de manifestants qui s’étaient rassemblésprès de la ville de Gaza pour réclamer uneréconciliation entre le Hamas et le Fatah. Lesmanifestants, y <strong>com</strong>pris des femmes, des journalistesAAmnesty International - Rapport 201229

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!