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PLe président Karimov s’étant par ailleurs engagé enseptembre à entreprendre des réformeséconomiques, politiques et démocratiques, leCongrès américain a levé les restrictions qu’il avaitimposées sept ans auparavant, au nom du respectdes droits humains, sur l’assistance militaire àl’Ouzbékistan. Cette mesure a été prise dans le soucide faciliter la coopération en matière de ravitaillementdes troupes des États-Unis et de l’OTAN stationnéesen Afghanistan, pays frontalier de l’Ouzbékistan.PAKISTANRÉPUBLIQUE ISLAMIQUE DU PAKISTANChef de l’État :Asif Ali ZardariChef du gouvernement :Yousuf Raza GilaniPeine de mort :maintenuePopulation :176,7 millionsEspérance de vie :65,4 ansMortalité des moins de cinq ans : 87 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 55,5 %Le gouverneur du Pendjab Salman Taseer, unhomme connu pour son franc-parler, et le ministredes Minorités (et seul ministre chrétien) ShahbazBhatti ont été assassinés, respectivement en janvieret en mars, parce qu’ils avaient critiqué les lois surle blasphème. Les forces de sécurité continuaientd’être impliquées dans des violations des droitshumains, notamment des disparitions forcées, desactes de torture et des exécutions extrajudiciaires,tout particulièrement au Baloutchistan et dans leNord-Ouest. En mai, les forces américaines ont tuéOussama Ben Laden, le chef d’Al Qaïda, lors d’unraid contre la maison où il se cachait dans la villed’Abbottabad, dans le nord-ouest du pays. De hautsresponsables américains ont accusé publiquementle Pakistan de soutenir les talibans afghans. Lestalibans pakistanais et d’autres groupes armés onttué des civils lors d’attaques ciblées ou menées sansdiscernement dans tout le pays. Karachi a étéconfrontée à une vague d’homicides déclenchée pardes gangs rivaux associés à différents groupesethniques et politiques. Des condamnations à mortont été prononcées, mais aucune exécution n’a étésignalée. Une deuxième année d’inondations liées àla mousson a provoqué de nouveaux déplacementsde population et des épidémies de dengue dans toutle pays. Le déficit chronique d’énergie, qui freinaitl’activité économique, a entraîné des protestationsviolentes dans la plupart des grandes villes. Dans lesrégions du Nord-Ouest et du Baloutchistan, en proieau conflit, il était très difficile pour les femmes etles filles d’avoir accès à l’éducation et aux soinsmédicaux.ContexteLa situation des droits humains était toujoursdéplorable ; des agents des services de sécurité et durenseignement étaient souvent <strong>com</strong>plices deviolations. Les autorités n’avaient le plus souvent pasla détermination ni la capacité de protéger lesfemmes, les journalistes et les membres des minoritésethniques ou religieuses, entre autres groupesvulnérables, contre les atteintes à leurs droitsfondamentaux, et de traduire en justice lesresponsables de tels agissements. Les promesses desautorités fédérales et provinciales d’améliorer l’état dedroit dans la province du Baloutchistan, déchirée parla violence – notamment en renforçant la surveillancede la police et de la force paramilitaire du FrontierCorps, en recrutant un plus grand nombre deBaloutches dans la fonction publique et enaugmentant la part de la province dans la répartitiondu budget national –, n’ont pratiquement pas étésuivies d’effets.Près d’un million de personnes étaient toujoursdéplacées en raison du conflit persistant entre lesforces de sécurité et les talibans pakistanais. Lespersonnes qui rentraient dans des régions reprisesaux insurgés se plaignaient de l’insécurité et dumanque d’accès aux services essentiels. Unsystème judiciaire parallèle fondé sur uneinterprétation étroite de la charia (droit musulman) aété mis en place dans la division de Malakand, bienque les talibans pakistanais aient été chassés decette zone, ce qui faisait craindre l’application deleurs codes sociaux très stricts. En juin, le présidentZardari a accordé aux forces de sécurité opérantdans le nord-ouest du pays l’immunité despoursuites, y <strong>com</strong>pris pour les actes <strong>com</strong>mis dans lepassé, ainsi que de vastes pouvoirs en matière dedétention arbitraire et de sanctions. Le président aapprouvé d’importantes réformes à l’occasion du14 août, jour anniversaire de l’indépendance duPakistan. La Loi de 2002 sur les partis politiques aété étendue aux zones tribales sous administrationfédérale (FATA) et l’Ordonnance relative aux crimes254 Amnesty International - Rapport 2012

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