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JViolences faites aux femmes et aux fillesLe 30 août, la Cour constitutionnelle sud-coréenne adéclaré contraire à la Constitution le fait que legouvernement de la Corée du Sud n’ait fait aucuneffort tangible pour régler les différends l’opposant àl’État japonais à propos de l’indemnisation desvictimes du système d’esclavage sexuel mis en placepar l’armée japonaise. Le Japon persistait dans sonrefus d’indemniser les Coréennes qui avaient étéréduites en esclavage sexuel avant et pendant laSeconde Guerre mondiale. La Cour a considéré que,par son inaction, la Corée du Sud violait les droitsfondamentaux de ces anciennes « femmes deréconfort ». En octobre, le gouvernement sud-coréena soulevé le problème devant les Nations unies,déclarant que ces viols et cet esclavage sexuel aucaractère systématique constituaient des crimes deguerre voire, dans des circonstances bien précises,des crimes contre l’humanité. L’État japonais arépondu que toutes les questions avaient été régléespar voie de traité. Le 14 décembre, à Séoul (Corée duSud), des militants et des victimes, qui manifestenttoutes les semaines depuis 1992, se sont rassembléspour la 1 000 e fois devant l’ambassade du Japon.Peine de mortAucune exécution n’a eu lieu. Cent trente prisonniers,dont plusieurs présentaient des troubles mentaux,restaient sous le coup d’une sentence capitale. Enoctobre, le ministre de la Justice Hideo Hiraoka adéclaré qu’il n’abolirait pas la peine de mort, maisétudierait les dossiers au cas par cas. Il faisait l’objetde pressions de la part d’autres membres dugouvernement pour que les exécutions reprennent.Le 31 octobre, le tribunal de district d’Osaka a concluque la pendaison était conforme à la Constitution.Réfugiés et demandeurs d’asileOn estimait à 1 800 le nombre de personnes ayantdéposé une demande d’asile au Japon. Le17 novembre, à l’occasion du 30 e anniversaire de laratification de la Convention relative au statut desréfugiés [ONU] par le Japon, le Parlement a adoptéune résolution où il renouvelait son engagementenvers ce texte. Dans le cadre d’un programme deréinstallation établi en 2010, le Japon a acceptéd’accueillir sur son territoire 18 réfugiés originaires duMyanmar, dont le dossier avait été examiné enThaïlande. D’autres réfugiés du Myanmar, qui avaientété réinstallés au Japon en 2010 dans le cadre dumême programme, se sont plaints publiquementqu’ils étaient contraints de travailler 10 heures parjour, que l’aide fournie par le gouvernement étaitinsuffisante et que les autorités les avaientdélibérément mal informés avant leur arrivée auJapon.JORDANIEROYAUME HACHÉMITE DE JORDANIEChef de l’État :Abdallah IIChef du gouvernement : Samir Rifai, remplacé parMaarouf Bakhit le 1 er février, à son tour remplacé parAwn al Khasawneh le 24 octobrePeine de mort :maintenuePopulation :6,3 millionsEspérance de vie :73,4 ansMortalité des moins de cinq ans : 25,3 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 92,2 %Des manifestants pacifiques qui réclamaient desréformes ont été dispersés par la force. Ils auraientété battus par les forces de sécurité et despartisans du gouvernement ; certains ont étéblessés et un homme aurait trouvé la mort. Laliberté d’expression et d’association restaitsoumise à des restrictions. La Constitution a étémodifiée pour introduire expressémentl’interdiction de la torture. Cette année encore, lesprocès qui se déroulaient devant la Cour de sûretéde l’État ne respectaient pas les normes d’équitéinternationalement reconnues. Parmi lespersonnes jugées en 2011 figuraient une centainede militants islamistes présumés ; beaucoup sesont plaints d’avoir été torturés ou maltraitéspendant leur détention au secret en avril. Desmilliers de personnes étaient maintenues endétention sans inculpation ni perspective dejugement, sur ordre des gouverneurs de province.Les femmes subissaient des discriminations dansla législation, entre autres ; 10 personnes au moinsauraient été victimes de crimes « d’honneur ».Cette année encore, des employées de maisonétrangères ont été exploitées et maltraitées. Selondes informations parues dans la presse,15 personnes au moins ont été condamnées àmort. Aucune exécution n’a eu lieu.176 Amnesty International - Rapport 2012

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