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Au moins huit personnes ont été condamnées àmort au cours de l’année par la cour criminelle deNouakchott ; trois d’entre elles étaient âgées demoins de 18 ans au moment des faits pour lesquelselles ont été condamnées. Le 8 décembre, à la suited’un appel interjeté par le parquet, la cour d’appel deNouakchott a <strong>com</strong>mué les sentences capitales destrois mineurs en peines de 12 ans d’emprisonnementassorties d’amendes.EsclavageSept personnes retenues en esclavage – une femmeet six enfants – ont été libérées avec l’aided’organisations de défense des droits humains. Deuxdes six enfants, les frères Yarg et Saïd (11 et 14 ans),ont été libérés en août. En novembre, la courcriminelle de Nouakchott a déclaré six personnescoupables d’avoir réduit en esclavage Yarg et Saïdet a ordonné le versement d’une indemnité àleur famille.Droits des migrantsAu moins 3 000 migrants, originaires pour la plupartdu Sénégal, du Mali et de la Guinée, ont été arrêtésarbitrairement. Ils ont été incarcérés pendantplusieurs jours dans des centres de détention enMauritanie avant d’être renvoyés au Sénégal ouau Mali.En octobre, des migrants originaires du Mali et duSénégal ont été arrêtés et inculpés de réunion nonautorisée et de menace à la sécurité nationale.Chacun d’eux a été condamné à une peine d’un and’emprisonnement avec sursis et détenu pendantplus de 10 jours dans la prison de Dar Naïm avantd’être renvoyé au Sénégal.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus en Mauritanieen novembre.4 Mauritanie : Trois mineurs condamnés à mort en violation du droitnational et international (AFR 38/001/2011).4 Mauritanie : Treize personnes condamnées pour des actes de terrorismesoumises à une disparition forcée (AFR 38/002/2011).4 Union africaine. Commission africaine des droits de l’homme et despeuples. Déclaration d’Amnesty International. Point n°6 : situation desdroits humains en Afrique (IOR 63/005/2011).MEXIQUEÉTATS-UNIS DU MEXIQUEChef de l’État et du gouvernement : Felipe Calderón HinojosaPeine de mort :aboliePopulation :114,8 millionsEspérance de vie :77 ansMortalité des moins de cinq ans : 16,8 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 93,4 %Les cartels de la drogue et d’autres bandescriminelles ont tué et enlevé plusieurs milliers depersonnes, parfois avec la <strong>com</strong>plicité de la police oud’autres fonctionnaires. Des migrants sans papiers– ils étaient des dizaines de milliers à traverser leMexique – ont été enlevés, violés ou tués par cesgangs, ou victimes d’autres graves atteintes à leursdroits fondamentaux. Le gouvernement n’a pas prisde mesures efficaces pour empêcher l’armée et lapolice de <strong>com</strong>mettre des violations graves etgénéralisées des droits fondamentaux, dont desdisparitions forcées, des exécutionsextrajudiciaires, des actes de torture et desarrestations arbitraires, ni pour enquêter sur cellesqui avaient été <strong>com</strong>mises. Il n’a pas apporté deréponses concrètes aux demandes d’informationformulées par Amnesty International au sujet deséventuelles enquêtes ouvertes sur ces affaires. Lesystème pénal était incapable de rendre justice oud’apporter la sécurité. Dans la grande majorité descas, les auteurs de crimes tels que les agressions dejournalistes, de défenseurs des droits humains et defemmes, n’étaient pas amenés à rendre des<strong>com</strong>ptes. Les normes en matière d’équité desprocès étaient bafouées. Aucune mesure n’a étéprise pour rendre justice aux victimes des gravesviolations des droits humains perpétrées dans lepays pendant la « guerre sale » (1964-1982). LeMexique a adopté un certain nombre de réformesconstitutionnelles progressistes en matière de droitsfondamentaux.ContexteLe gouvernement du président Felipe Calderón amaintenu son déploiement de 50 000 militaires et faitappel à un nombre croissant de soldats de la marinepour lutter contre les cartels de la drogue. Au coursde l’année, les cartels se sont livré bataille et ontaffronté les forces de sécurité dans le but de s’assurerla mainmise sur certains États, dont ceux deMAmnesty International - Rapport 2012219

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