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disposés à rentrer dans leur pays. En septembre, lesautorités ont annoncé qu’elles organisaient desentretiens avec ces réfugiés au sujet de leurs besoinsde protection. Aucune procédure n’avait cependantété mise en place pour évaluer la pertinence durapatriement. Les réfugiés burundais craignaienttoujours d’être contraints de regagner leur pays.ImpunitéDes informations ont fait état d’homicides illégaux, detorture et d’autres mauvais traitements <strong>com</strong>mis pardes agents de la force publique, notamment despoliciers, au cours d’opérations de sécurité menéesdans certaines régions du pays. Plus de20 personnes seraient mortes des suites de blessurespar balles en 2011, lorsque des policiers ont recouruà une force meurtrière pour réprimer desmanifestations ou empêcher des individus d’accéderillégalement à des sites d’extraction minière.n En janvier, trois hommes au moins sont morts àArusha lorsque des policiers ont tiré à balles réellespour disperser une manifestation de sympathisants del’opposition, qui dénonçaient l’élection d’un candidatdu Parti de la révolution (CCM, au pouvoir) au poste demaire de la ville. À la fin de l’année, aucune enquêteappropriée n’avait été menée sur ces homicides et lesresponsables n’avaient pas été traduits en justice.Violences faites aux femmes et aux fillesLa violence sexuelle et d’autres formes de violenceliée au genre, en particulier la violence domestique,étaient toujours monnaie courante en Tanzanie. Leursauteurs étaient rarement poursuivis en justice. Lapratique des mutilations génitales féminines étaittoujours très répandue dans certaines régions.Liberté d’expressionDes lois telles que la Loi sur la presse, la Loi relative àla sûreté nationale et la Loi relative aux services deradiotélédiffusion demeuraient en vigueur. Ces textesaccordaient aux autorités le pouvoir de limiter letravail des médias en s’appuyant sur des dispositionset notions vagues et mal définies, telles que « l’intérêtpublic », « l’intérêt de la paix et de l’ordre public » et« les intérêts de la sûreté nationale ». À la fin del’année, le gouvernement n’avait toujours pas adoptéofficiellement le projet de loi de 2006 sur la liberté del’information ni le projet de loi de 2007 relatif à laréglementation des médias. De plus, il n’avait pasreflété dans le projet de loi sur la liberté del’information les préoccupations soulevées par lesreprésentants de la société civile. S’ils étaientadoptés, ces deux textes permettraient de reconnaîtrele droit à l’information et d’abroger les lois utiliséespour restreindre indûment la liberté de la presse.Discrimination – agressions depersonnes atteintes d’albinismeCette année, d’après les informations disponibles,aucune personne albinos n’a été tuée en vue duprélèvement de parties de son corps. Jusqu’à cinqtentatives de meurtre ont néanmoins été signalées.L’action des pouvoirs publics destinée à prévenir lesagressions contre ces personnes demeuraitinsuffisante.Conditions carcéralesSelon des informations persistantes, les prisonsétaient surpeuplées et les conditions de détentiondéplorables. D’après le Centre juridique des droitshumains (LHRC), une ONG locale de défense desdroits humains, les prisons de Tanzanie continentale<strong>com</strong>ptaient plus de 38 000 détenus pour unecapacité totale de 27 653 places. Le LHRC attribuaitle problème de la surpopulation et le caractèredéplorable des conditions carcérales à l’inefficacité dela justice, à l’absence d’infrastructures adaptées et aumanque de personnel dans les établissementspénitentiaires.Peine de mortLes tribunaux ont continué de prononcer la peine demort pour des infractions emportant ce châtiment.Aucune exécution n’a eu lieu au cours de l’année.Une requête contestant la constitutionnalité de lapeine de mort, déposée en 2008 par troisorganisations de la société civile, était toujours eninstance devant la Haute Cour.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Un délégué d’Amnesty International s’est rendu en Tanzaniecontinentale en novembre.TAmnesty International - Rapport 2012339

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