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Htoujours l’accès aux informations sur le VIH, audépistage et aux traitements. À la suite d’uneconsultation de la société civile, une requête visant àériger en infraction pénale la transmission délibéréedu VIH a été rejetée en septembre par une<strong>com</strong>mission parlementaire restreinte, aux motifs queces mesures risquaient de décourager le dépistage etd’accroître la réprobation sociale et la discrimination àl’égard des personnes atteintes du VIH/sida.Peine de mortAu moins trois personnes ont été condamnées àmort. À la fin de l’année, 34 personnes au totalétaient sous le coup d’une condamnation à la peinecapitale. Aucune exécution n’a eu lieu au Guyanadepuis 1997. Fin 2011, des recours eninconstitutionnalité étaient en instance devant laHaute Cour, dans l’objectif d’annuler lescondamnations à mort de deux détenus au motif quele temps qu’ils avaient passé dans l’antichambre de lamort – 23 et 16 ans – constituait en lui-même untraitement cruel, inhumain et dégradant. Les deuxhommes étaient toujours en attente d’exécution à lafin de l’année.HAÏTIRÉPUBLIQUE D’HAÏTIChef de l’État : René García Préval, remplacé parMichel Joseph Martelly le 14 maiChef du gouvernement : Jean-Max Bellerive, remplacé parGarry Conille le 18 octobrePeine de mort :aboliePopulation :10,1 millionsEspérance de vie :62,1 ansMortalité des moins de cinq ans : 86,7 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 48,7 %Le nombre de personnes déplacées par le séisme dejanvier 2010 et vivant dans des camps de fortuneest passé de 1,3 million en janvier à 500 000 à lafin de l’année. Dans ces camps, les violences contreles femmes et les filles restaient très répandues. Lesconditions d’hygiène déplorables et l’accès limité àl’eau ont contribué à la réapparition du choléra et àla propagation de l’épidémie. L’appareil judiciaireétait confronté à un défi majeur : parvenir à mettreun terme à l’impunité des auteurs d’atteintes gravesaux droits humains et de crimes contre l’humanitéperpétrés sous le régime de Jean-Claude Duvalier(1971-1986).ContexteJean-Claude Duvalier est rentré en Haïti en janvier,après presque 25 ans d’exil en France. Les autoritésjudiciaires ont immédiatement relancé uneinformation pour détournement de fonds et vol defonds publics. À la suite de plaintes déposées par desvictimes, une enquête pour crimes contre l’humanitéa également été ouverte. En mars, l’ancien présidentJean-Bertrand Aristide, évincé du pouvoir en 2004, aregagné Haïti au terme de sept années d’exil enAfrique du Sud.Michel Martelly a été élu à la tête de l’État en mars,à l’issue du second tour de l’élection présidentiellequi l’opposait à Mirlande Manigat. En novembre2010, le premier tour du scrutin s’était soldé par unesituation d’impasse entre la plupart des candidats etle Conseil électoral, accusé d’avoir manipulé le voteau profit du candidat du pouvoir, Jude Célestin. Desobservateurs nationaux et étrangers avaientégalement dénoncé certains procédés.Michel Martelly a prêté serment le 14 mai, maisn’est parvenu à former un gouvernement qu’enoctobre, lorsque l’Assemblée nationale a accepté lanomination de Garry Conille au poste de Premierministre.Le mandat de la Mission des Nations unies pour lastabilisation en Haïti (MINUSTAH) a été renouveléjusqu’en octobre 2012. Il prévoyait toutefois unediminution des effectifs militaires et policiers.La grave épidémie de choléra apparue en octobre2010 s’est poursuivie, avec une recrudescence vers lafin de l’année. Plus de 523 904 cas et 7 018 décèsavaient été signalés fin 2011. De nombreuses sourcesont attribué l’introduction de la souche sud-asiatiquedu choléra aux soldats népalais déployés dans le cadrede la MINUSTAH et stationnés dans le département del’Artibonite (nord d’Haïti), où s’est déclenchéel’épidémie. En mai, un groupe indépendant d’expertsinternationaux mandaté par le secrétaire général desNations unies pour en déterminer les origines a concluque l’épidémie, de grande ampleur, était due à une<strong>com</strong>binaison de facteurs : la contamination du fleuveArtibonite par des matières fécales et les déficiencessimultanées des systèmes d’adduction d’eau,d’assainissement et de soins. En novembre, l’Institutpour la justice et la démocratie en Haïti, basé aux140 Amnesty International - Rapport 2012

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