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vivaient toujours dans des campements de fortunequ’elles avaient érigés et qui n’étaient pas reconnuspar les autorités. Des groupes de personnesdéplacées à la suite des violences postélectorales sesont plaints de l’insuffisance des mesures officielles(subventions, par exemple) destinées à les aider.Plusieurs milliers d’autres personnes étaient toujoursdéplacées en raison des affrontements ethniquessurvenus avant les violences de 2007-2008.Réfugiés et demandeurs d’asileEn novembre, on recensait dans les camps de Dadaab(est du pays) plus de 152 000 réfugiés somaliensayant fui le conflit et la sécheresse. Bien que legouvernement kenyan ait ouvert en juillet une extensiondu camp, appelée « Ifo », les occupants souffraienttoujours du manque d’espace et d’infrastructures.En octobre, le gouvernement kenyan a envoyé dessoldats en Somalie pour lutter contre le groupe arméislamiste Al Shabab. Il a ensuite mis un terme àl’enregistrement des nouveaux arrivants à Dadaab parles services du Haut-Commissariat des Nations uniespour les réfugiés (HCR), ainsi qu’au transport dedemandeurs d’asile entre la frontière et Dadaab.En octobre, novembre et décembre, des membreset sympathisants présumés d’Al Shabab ont perpétréplusieurs attaques à l’explosif, notamment à lagrenade, dans des villes frontalières du nord-est duKenya, ainsi qu’une attaque dans une gare routière àNairobi. Plusieurs personnes ont été tuées, dont unréfugié qui dirigeait une équipe dans le camp deHagadera, sur le site de Dadaab. Plusieurs dizainesd’autres ont été blessées. Le gouvernement aannoncé qu’il ouvrirait une enquête.Peine de mortDe nouvelles condamnations à mort ont étéprononcées ; aucune exécution n’a cependant étésignalée.Certains tribunaux ont fait fi de la décision rendueen juillet 2010 par la Cour d’appel selon laquellel’imposition obligatoire de la peine de mort pourcertaines infractions n’était pas conforme à laConstitution.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus au Kenya enjanvier, mars, juillet, octobre, novembre et décembre. Un bureau d’AmnestyInternational est présent à Nairobi.4 Examination of Kenya’s state report under the Convention: Oralstatement by Amnesty International to the CEDAW Committee(AFR 32/001/2011).4 Kenya. Requête du Kenya devant la Cour pénale internationale : despromesses ne suffisent pas pour contester la <strong>com</strong>pétence de la Cour(AFR 32/003/2011).4 Kenya. Un incendie rappelle la nécessité de protéger les habitants desbidonvilles (AFR 32/005/2011).4 Kenya. Il faut enquêter sur un triple homicide imputé à la police(PRE01/022/2011).4 Le Kenya doit se conformer aux citations à <strong>com</strong>paraître de la CPIconcernant les violences postélectorales (PRE01/126/2011).KIRGHIZISTANRÉPUBLIQUE KIRGHIZEChef de l’État : Roza Otounbaïeva, remplacée parAlmaz Atambaïev le 1 er décembreChef du gouvernement : Almaz Atambaïev, remplacé parOmourbek Babanov le 1 er décembrePeine de mort :aboliePopulation :5,4 millionsEspérance de vie :67,7 ansMortalité des moins de cinq ans : 36,6 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 99,2 %Bien qu’elles aient facilité la mise en place dedeux <strong>com</strong>missions d’enquête indépendantes, lesautorités n’ont pas mené d’investigationsefficaces et équitables après les violences de2010. Elles ont refusé d’admettre les solideséléments de preuve montrant que des crimescontre l’humanité, notamment des viols etd’autres formes de violences sexuelles, avaientété <strong>com</strong>mis contre des habitants d’origineouzbèke d’Och lors de ces événements. Desavocats qui assuraient la défense de suspectsouzbeks ont, cette année encore, été menacés etagressés. En dépit des directives officiellesdonnées par le parquet général, qui insistaient surla nécessité d’enquêter sur toutes les allégationsde torture, les procureurs se penchaient rarementde manière sérieuse et impartiale sur lesinformations faisant état de tels actes et ilss’abstenaient le plus souvent d’en traduire lesresponsables en justice.KAmnesty International - Rapport 2012185

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