13.07.2015 Views

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Peine de mortLes tribunaux marocains prononçaient toujours lapeine capitale. La dernière exécution a eu lieu en1993. À la faveur d’une amnistie prononcée par le roien avril, cinq condamnés à mort ont vu leur sentence<strong>com</strong>muée en peine d’emprisonnementCamps du Front PolisarioLe Front Polisario n’a pris aucune mesure pour mettrefin à l’impunité dont bénéficiaient ceux qui étaientaccusés d’avoir <strong>com</strong>mis des atteintes aux droitshumains durant les années 1970 et 1980 dans lescamps de Tindouf (région de Mhiriz, en Algérie), qu’ilcontrôle.En octobre, trois employés d’organisationshumanitaires – un homme, de nationalité espagnole,et deux femmes, une Italienne et une Espagnole – ontété enlevés par un groupe armé dans un camp deréfugiés géré par le Front Polisario. Ils n’avaient pasété libérés à la fin de l’année.Visites et documents d’AmnestyInternational4 Maroc et Sahara occidental. Les autorités marocaines critiquées pourleur répression des manifestations à Témara (MDE 29/004/2011).4 Maroc. Il faut enquêter sur les allégations de torture(MDE 29/008/2011).MAURITANIERÉPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIEChef de l’État :Mohamed Ould Abdel AzizChef du gouvernement : Moulaye Ould Mohamed LaghdafPeine de mort :abolie en pratiquePopulation :3,5 millionsEspérance de vie :58,6 ansMortalité des moins de cinq ans : 117,1 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 57,5 %Les forces de sécurité ont eu recours à une forceexcessive, y <strong>com</strong>pris meurtrière, contre desmanifestants ; un jeune homme a été tué par balle.Des manifestants ont été arrêtés et condamnés àdes peines d’emprisonnement lors de mouvementsde protestation contre le recensement national. Legouvernement a fermement réprimé des actes deterrorisme présumés. On ignorait tout du sort de14 détenus disparus à la suite de leur transfertd’une prison de la capitale, Nouakchott. Huitpersonnes, dont trois mineurs, ont été condamnéesà mort.ContexteDes organisations de défense des droits humainscraignaient que le recensement de la population,<strong>com</strong>mencé en avril, ne soit discriminatoire. Desmanifestations ont eu lieu à Nouakchott, Kaédi etMaghama. Le président de l’Assemblée nationale are<strong>com</strong>mandé la suspension du processus.De fréquents affrontements entre l’armée etAl Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont provoquédes pertes dans les deux camps. Les militaires ontégalement mené des opérations au Mali contre AQMI.En décembre, un gendarme a été enlevé par deséléments d’AQMI.La situation des droits humains dans le pays a étéexaminée en janvier dans le cadre de l’Examenpériodique universel de l’ONU. Le gouvernement s’estengagé à mettre un terme au recours à la torture etaux autres formes de traitement cruel, inhumain oudégradant ainsi qu’à l’utilisation d’une force excessivepar la police et les forces de sécurité. Il s’estégalement engagé à adopter une stratégie nationalepour éliminer l’esclavage sous toutes ses formes.L’indépendance du pouvoir judiciaire a été mise endoute après la radiation d’un juge en septembre.Prisonniers d’opinion et autresprisonniers politiquesLes autorités ont imposé des restrictions à la libertéd’expression, d’association et de réunion.n Aliyine Ould Mbareck, Biram Dah Ould Abeid etCheikh Ould Abidine, tous trois membres de l’Initiativepour la résurgence du mouvement abolitionniste enMauritanie (IRA Mauritanie), une organisation qui luttecontre l’esclavage, ont été condamnés en janvier à unan d’emprisonnement. Ils avaient été arrêtés endécembre 2010 avec six autres militants et inculpés decoups et blessures sur des policiers et de trouble àl’ordre public pour avoir organisé un rassemblementdevant un poste de police de Nouakchott. Ils ont étégraciés en mars.n Le 23 août, quatre membres d’IRA Mauritanie, dontTourad Ould Zein, ont été condamnés à des peines desix mois d’emprisonnement avec sursis pourrassemblement non autorisé et rébellion. Ils avaientprotesté contre l’inaction de la justice dans le cas d’unefillette de 10 ans maintenue en esclavage.MAmnesty International - Rapport 2012217

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!