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Ssemble-t-il à une milice alliée au gouvernement. Le22 mars, des policiers armés ont enlevé quatrefemmes à leur domicile non loin de Shangil Tobaya ;ils les ont battues et ont violé l’une d’elles. Le1 er octobre, dans deux affaires distinctes, desmembres d’une milice alliée au gouvernement ontenlevé et violé à plusieurs reprises deux adolescentesde 12 et 14 ans dans la région de Kabkabiya, auDarfour septentrional.n Trois membres de la MINUAD ont été arrêtés par desagents du NISS. Le 27 avril, l’agent chargé des affairesciviles Idris Yousef Abdelrahman a été arrêté à Nyala,au Darfour méridional. Il a été remis en liberté le20 juillet et toutes les accusations portées contre lui ontété abandonnées. Hawa Abdallah Mohamed, militantelocale et interprète pour la MINUAD, a été arrêtée le6 mai dans le camp de déplacés d’Abu Shouk, auDarfour septentrional, et accusée de « christianiser »des enfants du camp et d’être liée à un grouped’opposition armée. Elle a été libérée le 13 juillet. Unmembre du personnel de la MINUAD arrêté le3 septembre à El Fasher, au Darfour septentrional, aété libéré le 8 octobre sans avoir été inculpé.Conflit armé – zones de transitionLes Forces armées soudanaises ont occupé la villed’Abyei le 21 mai. Des attaques menées par lesForces armées soudanaises, les FDP et des milicessoutenues par l’armée ont contraint toute lapopulation de la ville et des villages avoisinants, soitplus de 100 000 personnes, à fuir vers le Sud-Soudan. Cette offensive a été lancée à la suited’affrontements armés qui avaient opposé les troupesgouvernementales à l’APLS entre janvier et mai. Deshabitations et les locaux d’ONG ont été pillés etincendiés par les milices alliées à l’armée. La MINUS,que les Forces armées soudanaises ont empêchéependant plusieurs jours d’entrer dans la ville d’Abyei,n’a pris que des mesures limitées pour protéger lapopulation. Le 27 juin, la Force intérimaire desécurité des Nations unies pour Abyei (FISNUA),créée par la résolution 1990 du Conseil de sécurité, aété mise en place à la suite d’un accord conclu enÉthiopie entre le Parti du Congrès national et le MPLSpour démilitariser Abyei et permettre à 4 200 soldatséthiopiens de contrôler la zone. À la fin de l’année,l’armée gouvernementale et l’APLS n’avaient pasentièrement retiré leurs troupes ; les habitants de laville d’Abyei et de la plupart des villages voisinsétaient toujours déplacés au Soudan du Sud, où ilsavaient un accès limité à l’hébergement, à lanourriture et à d’autres services de base. Le mandatde la FISNUA a été prolongé le 27 décembre.Un conflit a éclaté le 5 juin dans le Kordofanméridional entre les troupes gouvernementales et legroupe armé d’opposition APLS-N. Le gouvernementsoudanais a régulièrement procédé, sansdiscrimination, à des bombardements aériens qui onttué et blessé des civils. Un rapport publié en août parle Haut-Commissariat aux droits de l’homme [ONU] aexposé en détail des cas d’homicides illégaux, dedestructions massives et de pillages de biens civils,entre autres allégations d’agissements susceptibles deconstituer des crimes de guerre et des crimes contrel’humanité.Le conflit s’est étendu le 1 er septembre à l’État duNil bleu. Le lendemain, le président el Béchirproclamait l’état d’urgence et remplaçait legouverneur de l’APLS-N, Malik Aggar, par ungouverneur militaire.Les personnes déplacées par les <strong>com</strong>bats – plusde 300 000 dans le Kordofan méridional et 55 000 aumoins dans le Nil bleu – ont été contraintes de seréfugier dans d’autres régions, notamment dansl’ouest de l’Éthiopie, à Yida (État d’Unity, Soudan duSud) et dans le Haut-Nil. Les 8 et 10 novembre, lesforces gouvernementales ont bombardé le Haut-Nil etla région de Yida.Le gouvernement soudanais a refusé l’accès de larégion aux organisations internationales humanitaireset de défense des droits humains tout au long del’année.Conflit armé – Sud-SoudanLes violences inter<strong>com</strong>munautaires se sontpoursuivies dans le sud du Soudan. Lesaffrontements et les atteintes aux droitsfondamentaux des civils <strong>com</strong>mises par les groupesarmés d’opposition et les troupes gouvernementalesétaient aggravés par la prolifération d’armes légères.n Des heurts ont éclaté les 9 et 10 février entre desmembres de l’APLS et des soldats fidèles au généralGeorge Athor Deng, chef de l’opposition armée, dans le<strong>com</strong>té de Fangak (État de Jonglei). Au moins 154 civilsont trouvé la mort et 20 000 personnes ont étédéplacées. D’autres affrontements ont eu lieu le12 mars à Malakal, dans l’État du Haut-Nil.n Le 23 avril, des heurts ont éclaté entre l’APLS et destroupes fidèles à Gabriel Tanginye, un chef del’opposition armée, dans le village de Kaldak, État de318 Amnesty International - Rapport 2012

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