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faction dissidente du MLSS/ALSS et l’APLS. Selonl’APLS, 15 civils auraient été tués et 18 autres blessés.n Le 16 novembre, un groupe armé d’oppositionconsidéré <strong>com</strong>me fidèle à George Athor a attaqué troisvillages dans le <strong>com</strong>té de Pigi (État de Jonglei) ; desbiens ont été pillés et incendiés. Quatre civils auraientété tués et beaucoup d’autres se sont enfuis.Violences inter<strong>com</strong>munautairesUne série d’attaques de représailles ont été menéesentre les deux groupes ethniques Lou Nuer et Murlede Jonglei. Le 15 juin, les Lou Nuers ont attaqué lesMurles dans le <strong>com</strong>té de Pibor ; plusieurs villages ontété pillés et incendiés et plus de 400 personnestuées. Le 18 août, les Murles ont lancé une attaquecontre les Lou Nuers dans le <strong>com</strong>té d’Uror ; plus de600 personnes auraient trouvé la mort et 200 autresau moins auraient été portées disparues. Sept villagesont été détruits. Selon l’ONU, environ26 000 personnes ont été déplacées à la suite des<strong>com</strong>bats. Un employé de Médecins sans frontières(MSF) a été tué, et les locaux et la clinique de cetteorganisation ont été pillés et incendiés ; l’entrepôt duProgramme alimentaire mondial (PAM) a égalementété pillé. À partir du 31 décembre, des Lou Nuersarmés ont attaqué les Murles dans la ville de Pibor,pillé la clinique de MSF et incendié des maisons decivils. L’attaque a fait des dizaines de milliers dedéplacés et plusieurs centaines de morts.Quarante-six personnes ont trouvé la mort et5 000 autres ont été déplacées à la suited’affrontements entre <strong>com</strong>munautés le 17 septembredans le <strong>com</strong>té de Mayiandit, dans l’État du Haut-Niloccidental/Unity, à la limite de l’État de Warrap.Liberté d’expression, d’association et deréunionLes forces de sécurité ont harcelé et placéarbitrairement en détention des journalistes, desmembres de groupes d’opposition et desmanifestants qui avaient critiqué le gouvernement.n Dominic Deng Mayom Akeen, membre duParlement, a été arrêté le 23 août à Kuacjok, dans l’Étatde Warrap, et brutalisé par des membres des forces desécurité armés. Il a été détenu pendant une journée àcause d’une déclaration qu’il avait faite aux médias àpropos des pénuries de produits alimentaires.n Nhial Bol, rédacteur en chef du quotidien Citizen, aété arrêté le 30 septembre et détenu pendant unecourte période par la police à la suite de la publicationd’un article accusant de corruption un ministre de l’Étatde Warrap, après la fermeture des bureaux d’une<strong>com</strong>pagnie pétrolière chinoise et l’arrestation de sondirecteur général.n Des élèves d’une école secondaire de Wau, dansl’État du Bahr el Ghazal occidental, ont manifestépacifiquement le 4 octobre pour protester contre lahausse du prix des denrées alimentaires et le basniveau des salaires des enseignants. Les forces desécurité ont utilisé du gaz lacrymogène et tiré à ballesréelles. Sept personnes au moins, dont des élèves, ontété arrêtées et étaient maintenues en détention dans laprison de Wau à la fin de l’année ; deux personnes ontsuc<strong>com</strong>bé à des blessures par balle infligées par lesforces de sécurité.n Ngor Garang et Dengdit Ayok, respectivementrédacteur en chef et journaliste au quotidienThe Destiny, ont été arrêtés séparément au début denovembre par des membres du Service national de lasûreté et du renseignement (NISS). Selon certainessources, Ngor Garang a été battu en détention. Lesdeux hommes ont été libérés le 18 novembre. Il sembleque leur arrestation ait été liée à un article critiquant leprésident du Soudan du Sud.Torture et autres mauvais traitements,disparitions forcéesLes forces de sécurité, y <strong>com</strong>pris le Service de policedu Soudan du Sud, ont harcelé, arrêté, torturé oumaltraité des personnes, dont des employés de l’ONUet d’ONG. Un certain nombre de personnes ont étévictimes de disparition forcée. Le 26 juillet, leprésident a ordonné la dissolution de deux organes :la branche spéciale du Sud-Soudan de la sûreténationale et du renseignement et sa branche de lasécurité publique. Le général Marial Nour Jok, anciendirecteur de la sécurité publique et des enquêtescriminelles, a été interpellé et placé en détention le30 juillet à la suite d’allégations faisant état de sonimplication dans la création de centres de détentionillégaux ainsi que dans des actes de torture ; il étaitégalement accusé de corruption.n On restait sans nouvelles à la fin de l’année de JohnLouis Silvino, un architecte qui travaillait pour leministère du Logement, disparu le 25 mars.n À la suite d’allégations au sujet d’un vol <strong>com</strong>mis le13 juin, Jackline Wani, 17 ans, a été torturée par despoliciers du Département des enquêtes criminelles.Quatre policiers ont été arrêtés en octobre et traduits enjustice dans cette affaire.SAmnesty International - Rapport 2012321

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