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ces actes. Un lycéen israélien a été mortellementblessé en avril par un missile tiré depuis Gaza qui aatteint un bus de ramassage scolaire dans le Néguev.Huit colons israéliens ont été tués par desPalestiniens en Cisjordanie ; l’un d’entre eux a étéabattu par les forces de sécurité de l’Autoritépalestinienne. Sept autres civils ont été tués en Israël,dont six par des activistes armés qui avaient pénétréen Israël depuis l’Égypte, en août.En octobre et en décembre, Israël a libéré1 027 prisonniers palestiniens, dont certains avaientété condamnés pour le meurtre de civils israéliens, enéchange de la libération du soldat israélien GiladShalit, intervenue le 18 octobre. Cet homme étaitmaintenu en captivité à Gaza par des groupes arméspalestiniens depuis 2006 et n’avait pas été autorisé àrecevoir la visite du CICR. Israël a par ailleurs libéré25 Égyptiens en octobre en échange de la remise enliberté d’un homme incarcéré en Égypte qui détenaitla double nationalité israélienne et américaine.Plusieurs centaines de milliers d’Israéliens ontparticipé, de juillet à octobre, à un mouvement deprotestation pacifique pour réclamer des logementsplus abordables et une amélioration des systèmes desanté et d’éducation.Blocus de Gaza – crise humanitaireL’armée israélienne, qui maintenait le blocus de labande de Gaza imposé depuis 2007, a fermé en marsle point de passage de Karni ; le seul point d’entréerestant pour les marchandises était celui de KeremShalom, dont la capacité était insuffisante. Le blocusa prolongé la crise humanitaire subie par leshabitants de Gaza – 1,6 million de personnes, dontplus de 70 % dépendaient de l’aide humanitaire.L’interdiction quasi totale des exportations étaitmaintenue, ce qui étouffait l’économie. Lesrestrictions strictes sur les importations provoquaientdes pénuries et une augmentation des prix. Le blocusconstituait une forme de châtiment collectif – et à cetitre était une violation du droit international ; ilaffectait particulièrement les enfants et les malades.Les autorités israéliennes ont empêché des centainesde malades de quitter Gaza pour se faire soigner, ouont entravé leurs déplacements.En mai, l’Égypte a ouvert aux habitants de Gaza lepoint de passage de Rafah, tout en contrôlantétroitement les entrées et sorties du territoire. Aumoins 36 Palestiniens ont trouvé la mort à la suited’accidents dans les tunnels utilisés pour achemineren contrebande des marchandises entre l’Égypte etGaza, ou de frappes israéliennes contre ces tunnels.La marine israélienne a bloqué plusieurs flottillesd’aide internationale qui tentaient de briser le blocusde Gaza. En septembre, une <strong>com</strong>mission d’enquêtedes Nations unies a conclu que le blocus naval deGaza était légal, sans toutefois aborder la question dela légalité de la politique de bouclage général deGaza.Restrictions en CisjordaniePlus de 500 postes de contrôle et barrages de l’arméeisraélienne continuaient d’empêcher les Palestiniensde se rendre librement sur leur lieu de travail, dansleur établissement scolaire ou dans les hôpitaux deCisjordanie. Israël continuait d’ériger un mur/barrièrelong de 700 kilomètres, dont le tracé se situait engrande partie en Cisjordanie sur des terrespalestiniennes et qui empêchait des milliers depaysans palestiniens d’accéder à leurs terresagricoles ou aux points d’approvisionnement en eau.Les Palestiniens de Cisjordanie qui détenaient unpermis d’entrée à Jérusalem ne pouvaient y accéderque par quatre des 16 postes de contrôle dumur/barrière.Les Palestiniens n’étaient pas autorisés à accéderaux zones proches des colonies israéliennes,installées et maintenues en violation du droitinternational. L’expansion des colonies s’estpoursuivie. Le nombre de colons en Cisjordanie, y<strong>com</strong>pris à Jérusalem-Est, dépassait 500 000 à la finde l’année.Les restrictions à la liberté de mouvementobligeaient quelque 200 000 habitants palestiniens de70 villages à faire des détours deux à cinq fois pluslongs que la route directe pour rejoindre la ville laplus proche, ce qui entravait l’accès aux services debase.Droits en matière de logement –expulsions forcéesLes autorités israéliennes ne délivraient généralementpas de permis de construire aux Palestiniens deJérusalem-Est ni à ceux vivant dans la zone C deCisjordanie – où Israël contrôlait toujours entièrementl’aménagement et l’occupation des sols –, ce quiportait atteinte à leur droit à un logement convenable.Les autorités israéliennes ont multiplié les démolitionsd’habitations palestiniennes et d’autres structures quiavaient été érigées sans autorisation en Cisjordanie ;IAmnesty International - Rapport 2012165

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