13.07.2015 Views

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

NAMIBIERÉPUBLIQUE DE NAMIBIEChef de l’État et du gouvernement : Hifikepunye PohambaPeine de mort :aboliePopulation :2,3 millionsEspérance de vie :62,5 ansMortalité des moins de cinq ans : 47,5 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 88,5 %Le litige au sujet des élections législatives de 2009n’a toujours pas été réglé par la Cour suprême. Leprocès pour trahison de Caprivi, ouvert depuis delongues années déjà, se poursuivait encore. Legouvernement et des personnes liées à celui-ci et àson parti, l’Organisation du peuple du Sud-Ouestafricain (SWAPO), ont pris pour cibles desdéfenseurs des droits humains, en particulier ceuxqu’ils considéraient <strong>com</strong>me critiques à leur égard.Litige relatif aux électionsNeuf partis politiques avaient demandé en 2010l’invalidation des résultats des élections législativesde 2009 ; déboutés, ils avaient formé un recours surlequel, à la fin de 2011, la Cour suprême ne s’étaitpas encore prononcée. Ils avaient formé ce recours àla suite de violences entre partis et d’irrégularitésrelevées par la Commission électorale de Namibie. Leprésident Hifikepunye Pohamba, membre de laSWAPO, a été déclaré vainqueur en 2009 et son partis’est vu attribuer 54 des 72 sièges de l’Assembléenationale.Procès de CapriviLe procès des personnes détenues à la suite desattaques lancées en 1999 par un mouvementséparatiste, l’Armée de libération de Caprivi, s’estpoursuivi sans aucun signe d’achèvement prochain.La plupart des 112 prévenus étaient privés de libertédepuis au moins 11 ans. Leur maintien prolongé endétention bafouait leur droit d’être jugéséquitablement dans un délai raisonnable. La mort deBevin Joshua Tubwikale, en avril, a porté à au moins19 le nombre de détenus décédés depuis le début duprocès, en 2003.Liberté d’expression, d’association et deréunionLa police a eu recours à une force excessive pourarrêter des personnes qui manifestaient sans violencecontre les politiques du gouvernement. Le 25 janvier,des agents de la police nationale et de la police deWindhoek ont tiré des balles en caoutchouc et desballes réelles sur quelque 500 chauffeurs de taxi quiprotestaient contre les amendes infligées pour lesinfractions routières. Au moins cinq manifestants ontété blessés, dont Matheus Leonard.n En mai, des policiers ont agressé Freddy Haixwa,président de l’organisation de jeunes Wisdom YouthOrganisation (WIYO), qui menait un groupe d’environ400 manifestants vers les bureaux du ministère de laJeunesse, du Service national, des Sports et de laCulture.Défenseurs des droits humainsLes 4 et 5 mai, la radio et la télévision nationales ontcité le président Pohamba qualifiant l’organisationNamibian Rights and Responsibilities (NamRights)d’« insignifiante organisation de défense des droitshumains ». Également en mai, le secrétaire généraldu Syndicat national des travailleurs namibiens,Evilastus Kaaronda, a été menacé de mort après queson organisation eut demandé que des poursuitessoient engagées contre les personnes, dont de hautsfonctionnaires, accusées d’avoir détourné de l’argentappartenant au Fonds de pension des établissementspublics. Un audit gouvernemental avait confirmé ledétournement de 660 millions de dollars namibiens(environ 74 millions de dollars des États-Unis).NAmnesty International - Rapport 2012235

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!