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Ilocales d’utiliser le profil ADN, entre autres techniquesde police scientifique, pour procéder à l’identificationdes autres corps. Aucune mesure n’avait été prise à lafin de l’année pour mettre en œuvre cettere<strong>com</strong>mandation.En mars, Amnesty International a rendu public àSrinagar un rapport dans lequel elle réclamait la finde la détention administrative et l’abrogation de la Loirelative à la sécurité publique (PSA). Les autoritéslocales ont proposé de modifier cette loi – en vue delimiter la période de détention – ainsi que cellerégissant la justice des mineurs dans l’État deJammu-et-Cachemire – pour prohiber le placementen détention des personnes âgées de moins de18 ans. Les arrestations aux termes de la PSA se sonttoutefois poursuivies et un certain nombre dedirigeants et militants politiques étaient maintenus endétention sans inculpation ni jugement à la fin del’année. Plusieurs enfants ont été libérés aprèsl’intervention d’Amnesty International.n Murtaza Manzoor, 17 ans, détenu pour la deuxièmefois, a été remis en liberté en mai. Il avait été libéré audébut du mois sur ordre de la Haute Cour de l’État deJammu-et-Cachemire, qui avait déclaré illégale sadétention depuis quatre mois.Arrestations et détentions arbitrairesPlus de 50 personnes ont été détenues sansinculpation pendant des périodes allant d’unesemaine à un mois, à la suite d’attentats à l’explosifperpétrés à Mumbai et à Delhi. Les lois sécuritaires,renforcées après les attentats perpétrés en novembre2008 à Mumbai, étaient utilisées pour maintenir dessuspects en détention. Dans la majorité des casd’attentats perpétrés dans le passé, toutefois, lesenquêtes et les procès n’ont que peu progressé.n En novembre, sept musulmans accusésd’implication dans un attentat à l’explosif perpétré en2006 à Malegaon (Maharashtra) ont été remis enliberté sous caution après avoir été détenus pendantcinq ans à Mumbai. Leur libération est intervenueaprès qu’un dirigeant hindou, Aseemananda, eutavoué la participation d’un groupe armé hindou dedroite dans cet attentat.Peine de mortAu moins 110 personnes ont été condamnées à mort.Toutefois, pour la septième année consécutive,aucune exécution n’a été signalée. On craignaitcependant une reprise des exécutions, les autoritésayant rejeté les recours en grâce de cinq condamnésà mort, dont trois prisonniers reconnus coupables del’assassinat de l’ancien Premier ministre Rajiv Gandhi.Des dispositions législatives adoptées en décembreprévoyaient de punir de la peine de mort lespersonnes déclarées coupables d’attaques« terroristes » contre des oléoducs et des gazoducslorsque ces actes entraînaient mort d’homme ; dansl’État du Gujarat, une nouvelle loi rendait passibles dela peine capitale les personnes se livrant à lafabrication et à la vente illégales d’alcool.Visites et documents d’AmnestyInternational4 “A lawless law”: Detentions under the Jammu and Kashmir Public SafetyAct (ASA 20/001/2011).4 Inde. Lettre ouverte au ministre de l’Environnement et des Forêts(ASA 20/032/2011).4 Generalisations, omissions, assumptions: The failings of Vedanta’sEnvironmental Impact Assessments for its bauxite mine and aluminarefinery in India’s state of Orissa (ASA 20/036/2011).4 Inde. Lettre ouverte d’Amnesty International aux membres del’Assemblée législative de l’État de Jammu-et-Cachemire(ASA 20/046/2011).4 Inde. Une reprise des exécutions porterait un coup aux droits humains(PRE01/274/2011).4 L’Inde doit faire appliquer la décision de la Cour suprême visant àinterdire les milices antimaoïstes (PRE01/340/2011).INDONÉSIERÉPUBLIQUE D’INDONÉSIEChef de l’État et du gouvernement : Susilo BambangYudhoyonoPeine de mort :maintenuePopulation :242,3 millionsEspérance de vie :69,4 ansMortalité des moins de cinq ans : 38,9 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 92,2 %L’Indonésie a pris la présidence de l’ANASE. Elle aété élue en mai au Conseil des droits de l’homme del’ONU pour un troisième mandat consécutif. Legouvernement a renforcé la Commission nationalechargée de la police, mais les mécanismes destinésà garantir que la police rende <strong>com</strong>pte de ses actesrestaient inadéquats. Les forces de sécurité150 Amnesty International - Rapport 2012

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