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SRéfugiés et personnes déplacéesDes Sud-Soudanais qui vivaient au Soudan avantl’indépendance ont continué de rentrer chez eux carils ne pouvaient plus prétendre aux droits liés à lacitoyenneté au Soudan. À la fin de l’année, plus de10 000 personnes se trouvaient toujours dans descamps de déplacés à la station de transit de Kosti, auSoudan, et attendaient de pouvoir retourner auSoudan du Sud.Un afflux de réfugiés en provenance du Soudan aeu lieu à partir de juin après le début des <strong>com</strong>batsentre les Forces armées soudanaises et l’Arméepopulaire de libération du Soudan-Nord (APLS-Nord),un groupe armé d’opposition.Peine de mortAu moins 150 prisonniers étaient sous le coup d’unecondamnation à mort. Cinq personnes, peut-êtreplus, ont été exécutées : une dans la prison de Jubaen août, deux le 11 novembre et deux autres le21 novembre dans la prison de Wau.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus au Soudan duSud en février-mars, en avril, en août-septembre et en novembredécembre.4 Sud-Soudan : programme en matière de droits humains(AFR 65/001/2011).4 Soudan du Sud. Deux journalistes arrêtés (AFR 65/003/2011).4 Soudan / Soudan du Sud. Destruction et désolation à Abyei(AFR 54/041/2011).SRI LANKARÉPUBLIQUE SOCIALISTE DÉMOCRATIQUE DU SRI LANKAChef de l’État et du gouvernement : Mahinda RajapaksePeine de mort :abolie en pratiquePopulation :21 millionsEspérance de vie :74,9 ansMortalité des moins de cinq ans : 14,7 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 90,6 %Les autorités se sont cette année encore renduescoupables de détentions arbitraires, de torture etd’autres mauvais traitements, ainsi que dedisparitions forcées. Le gouvernement n’a pasapporté de réponse, la plupart du temps, auproblème de l’impunité dont jouissaient toujours lesauteurs d’atteintes aux droits humains et deviolations du droit humanitaire. Il a en outre rejetétoutes les accusations de crimes de guerre imputésaux deux parties au conflit qui a pris fin en 2009, cequi a décidé Amnesty International à réitérer sesappels en faveur d’une enquête internationale etindépendante.ContexteLe Sri Lanka s’appuyait toujours sur des loissécuritaires et sur un appareil militaire prompt à<strong>com</strong>mettre des violations des droits humains.Refusant toute transition vers davantage detransparence, le gouvernement s’est opposé en juin àl’adoption d’un projet de loi sur le droit à l’information,soutenu par l’opposition. La violence politiqueconstituait toujours une réalité dans le pays et lestentatives de réconciliation entre les différentes<strong>com</strong>munautés ethniques n’ont guère progressé. L’étatd’urgence, en place de façon presque ininterrompuedepuis des décennies, a été levé le 30 août, mais laLoi relative à la prévention du terrorisme (PTA), trèsrépressive, était toujours en vigueur. Les autorités ontadopté de nouvelles dispositions au titre de la PTA :maintien de l’interdiction du mouvement des Tigreslibérateurs de l’Eelam tamoul (LTTE), maintien endétention, sans inculpation ni procès, de personnessoupçonnées d’appartenir à ce dernier, et maintiendes zones de haute sécurité sous contrôle militaire.L’armée était toujours affectée à des tâches demaintien de l’ordre, et la Force d’intervention spéciale(unité d’élite de la police accusée de multiplesviolations des droits humains) menait des actionsdans toute l’île. L’armée limitait la liberté d’associationet de réunion dans le nord et l’est du pays, exigeantdes habitants qu’ils sollicitent une autorisationpréalable même pour des fêtes familiales. Les forcesde sécurité demandaient aux Tamouls habitant cesrégions de déclarer toutes les personnes vivant sousleur toit, au mépris d’un jugement rendu par lestribunaux qualifiant cette pratique de discriminatoire.Personnes déplacéesPrès de 400 000 personnes déplacées par le conflitavaient regagné le nord du pays fin 2011. Nombred’entre elles continuaient cependant de vivre dansl’insécurité, dans des conditions de logementdéplorables et avec un accès limité aux soins et à322 Amnesty International - Rapport 2012

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