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TVisites et documents d’AmnestyInternationalv Les autorités ont refusé à Amnesty International l’entrée en Syrie.4 Syria: End human rights violations in Syria – Amnesty InternationalSubmission to the UN Universal Periodic Review, October 2011(MDE 24/034/2011).4 Syrie. Morts en détention. Cas de mort en détention sur fond deprotestations populaires en Syrie (MDE 24/035/2011).4 Syrie. Le bras long des Moukhabarat. Violences et harcèlement dirigéscontre des Syriens vivant à l’étranger et contre leurs familles en Syrie(MDE 24/057/2011).4 Syrie. La santé attaquée. Le gouvernement syrien s’en prend aux blesséset au personnel soignant (MDE 24/059/2011).4 UN General Assembly should condemn the violence in Syria(MDE 24/082/2011).TADJIKISTANRÉPUBLIQUE DU TADJIKISTANChef de l’État :Emomali RakhmonChef du gouvernement :Akil AkilovPeine de mort :abolie en pratiquePopulation :7 millionsEspérance de vie :67,5 ansMortalité des moins de cinq ans : 61,2 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 99,7 %Les garanties contre la torture inscrites dans lalégislation nationale n’étaient passystématiquement respectées. La libertéd’expression faisait toujours l’objet de restrictions.Les autorités n’ont pas pris de mesures concrètespour lutter contre les violences faites aux femmes,garantir que les auteurs de tels faits soientpoursuivis en justice et protéger les victimes.Torture et autres mauvais traitementsMalgré certains changements introduits dans lalégislation en 2010, la police et les forces de sécuritécontinuaient de recourir à la torture et aux mauvaistraitements en toute impunité ou presque. La Coureuropéenne des droits de l’homme a pris desmesures d’urgence pour empêcher l’extradition d’unhomme vers le Tadjikistan, considérant que la tortureétait une pratique courante dans ce pays. Legouvernement a annoncé à la fin de l’année sonintention d’amender le Code pénal et d’y inscrire unedéfinition de la torture conforme au droit international.n Safarali Sangov est mort le 5 mars, quatre joursaprès son arrestation par des policiers de Sino, unquartier de Douchanbé. Lui-même et des membres desa famille, dont des enfants et une femme enceinte dequatre mois, auraient été frappés au moment de soninterpellation. Devant le tollé suscité par cette affaire etles allégations selon lesquelles Safarali Sangov seraitmort des suites d’actes de torture infligés au poste depolice, deux agents ont été inculpés en mars de« négligence » et un troisième d’« abus d’autorité ».Cette dernière accusation a cependant étéabandonnée un peu plus tard par le parquet, au motifque les témoignages des proches de Safarali Sangovn’étaient pas recevables en tant que preuves. À l’issued’une bataille juridique, l’affaire a été transmise auxservices du procureur général.n Le procès de 53 personnes accuséesd’appartenance au Mouvement islamiqued’Ouzbékistan (MIO) et d’activités relevant de lacriminalité organisée, s’est ouvert le 11 juillet devant letribunal régional de Soghd, dans le nord du Tadjikistan.Parmi les accusés figurait Ilkhom Ismanov. Le 19 juillet,ce dernier et plusieurs de ses coaccusés ont déclaré aujuge qu’ils avaient été torturés pendant leur détentionprovisoire. Le 16 septembre, Ilkhom Ismanov a dit aujuge que des représentants des pouvoirs publicsavaient fait pression sur lui pour qu’il rétracte sesaccusations de mauvais traitements et de torture. Iln’avait pas osé en parler auparavant, par crainte dereprésailles de la part des forces de sécurité. Le jugen’a pas tenu <strong>com</strong>pte de ses déclarations. Ses « aveux »,qui auraient été extorqués sous la torture, ont étéretenus contre lui. Le ministère public a requis unepeine de 12 années d’emprisonnement à son encontre.L’affaire était en cours à la fin de l’année.Liberté d’expression – journalistesSelon un certain nombre de groupes de défense desdroits humains locaux et internationaux, la presse etles journalistes indépendants s’exposaient toujours àdes poursuites pénales et civiles lorsqu’ils critiquaientle gouvernement ou ses représentants.n Le 14 octobre, un tribunal de Khoudjand (nord duTadjikistan) a déclaré le journaliste OurounboïOusmonov, qui travaille pour la BBC, coupabled’implication dans des activités en lien avec uneorganisation religieuse interdite. Ourounboï Ousmonova été condamné à trois ans d’emprisonnement, maisrelâché immédiatement à la faveur d’une amnistie. LaCour suprême l’a débouté de son appel le336 Amnesty International - Rapport 2012

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