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Jonglei. Quelque 15 000 personnes ont été contraintesde quitter leur foyer à la suite de la destruction de leurshabitations.Réfugiés et migrantsPlus de 300 réfugiés et demandeurs d’asileérythréens ont été renvoyés de force dans leur pays le17 octobre alors qu’un accord conclu entre le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés(HCR) et les autorités soudanaises prévoyait que cesÉrythréens seraient autorisés à déposer une demanded’asile au Soudan et alors que certains d’entre euxavaient le statut de réfugié.n Le 25 juillet, un demandeur d’asile de 23 ans estmort et un autre, âgé de 17 ans, a été grièvementblessé lorsqu’ils ont sauté d’un camion qui lesreconduisait de force à la frontière érythréenne.Liberté d’association et de réunionDes milliers de personnes ont manifesté dans tout lenord du pays, de janvier à avril puis en octobre,contre l’augmentation du coût de la vie et pour ladémocratie. La police et les agents du NISS ont arrêtédes centaines de militants et de membres etsympathisants de partis d’opposition. Certains ont étémaintenus au secret et ont été torturés ou maltraités.L’APLS-N a été interdite en septembre, ses bureauxont été fermés et plus de 200 de ses membresauraient été arrêtés.n La police a arrêté plus de 70 personnes le 30 janvierà Khartoum pour les empêcher de manifester.Mohamed Abdelrahman aurait subi des mauvaistraitements en garde à vue et, d’après des informationsqui n’ont pas été confirmées, il est mort le lendemain àl’hôpital. Aucune enquête n’a été menée.n Une centaine de personnes ont été arrêtées le20 avril à la suite d’un mouvement de protestation àl’université de Nyala, dans le Darfour méridional. Ellesavaient toutes été libérées en septembre.n Bushra Gamar Hussein Rahma, militant des droitshumains et membre de l’APLS-N, a été arrêté le 25 juinà Omdurman. Un juge a ordonné sa remise en liberté le14 août, mais il a été immédiatement arrêté denouveau par des agents du NISS. À la fin de 2011, ilétait maintenu en détention, sans inculpation et sansavoir été autorisé à consulter un avocat.n Abdelmoniem Rahama, militant, poète et membrede l’APLS-N, a été arrêté le 2 septembre à Ed Damazin.Il était maintenu en détention à la fin de l’année, sansinculpation et sans pouvoir consulter un avocat.Liberté d’expressionCette année encore, des journaux ont été fermés etcensurés et des journalistes ont été harcelés, et danscertains cas arrêtés ; ils risquaient d’être torturés etmaltraités en détention.n Le 31 janvier, le quotidien d’opposition Ajras alHurriya a été interdit par le NISS et les journauxAl Sahafa et Al Midan ont été empêchés de diffuser latotalité ou une partie de leurs numéros. Des mesuressimilaires restreignant les activités des médias ont étéprises en août et en septembre.n Le bi-hebdomadaire Juba Post a été fermétemporairement le 30 mars dans le Sud-Soudan pardes agents des services de sécurité, à la suite de lapublication d’un article qui annonçait que les forcesfidèles à George Athor, chef d’un groupe arméd’opposition, allaient attaquer Juba avant le mois dejuillet. Le responsable de la diffusion a été détenupendant une courte période à l’aéroport de Juba, le31 mars.n Le 9 juillet, le Conseil national de la presse et despublications a annulé les licences de six journaux quiappartenaient en partie à des Soudanais du Sud.n Dix journalistes ont été inculpés pour avoir rendu<strong>com</strong>pte des violences sexuelles infligées à Safia IshaqMohamed par des agents du NISS, en janvier. Le5 juillet, Fatima Ghazali a été condamnée à un moisd’emprisonnement et son rédacteur en chef, Saad alDin Ibrahim, à une peine d’amende. Amal Habani a étécondamnée à un mois d’emprisonnement le 25 juillet.n Abuzar al Ameen, rédacteur en chef adjoint duquotidien Rai al Shaab, a été remis en liberté sous cautionle 22 août. Arrêté le 15 mai 2010 par des agents du NISS,il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour« atteinte à la Constitution » et « publication de faussesnouvelles » à cause d’articles publiés au sujet desélections présidentielle et législatives d’avril 2010 etd’allégations à propos de la construction au Soudan d’uneusine d’armement iranienne.Peine de mortLes tribunaux du nord et du sud du pays continuaientde prononcer des condamnations à mort, entre autrescontre des personnes mineures au moment des faits,et il y a eu au moins sept exécutions.Visites et documents d’AmnestyInternational4 Soudan. Des civils du Kordofan méridional racontent l’horreur desfrappes aériennes (AFR 54/028/2011).SAmnesty International - Rapport 2012319

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