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Len désignant une <strong>com</strong>mission nationale devants’occuper de la question des disparitions forcées. Iln’a cependant guère pris de mesures pour enquêtersur le sort des milliers de personnes disparuespendant la guerre civile de 1975-1990, et notammentdes victimes de disparition forcée.Peine de mortHuit personnes, dont cinq jugées par contumace, ontété condamnées à mort ; aucune exécution n’a eulieu. Le Liban n’a procédé à aucune exécutiondepuis 2004.n Radwan Khalaf Najm, un ressortissant syrien, a étécondamné à mort pour meurtre par une cour d’assisesen janvier 2011.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus au Liban en avril,mai-juin et juillet.4 Liban. Jamais oubliés. Les disparus du Liban (MDE 18/001/2011).LIBERIARÉPUBLIQUE DU LIBERIAChef de l’État et du gouvernement : Ellen Johnson-SirleafPeine de mort :abolie en pratiquePopulation :4,1 millionsEspérance de vie :56,8 ansMortalité des moins de cinq ans : 112 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 59,1 %L’extrême lenteur de la justice était à l’origine d’uneeffroyable surpopulation carcérale : la grandemajorité des détenus n’avaient pas encore été jugéset vivaient dans des conditions inhumaines. Lesatteintes aux droits fondamentaux des femmes etdes jeunes filles, y <strong>com</strong>pris les viols et autressévices sexuels, demeuraient très fréquentes. Lapolice a fait un usage excessif de la force lors dediverses manifestations.ContexteLes élections présidentielle et législatives ont eu lieu le11 octobre. Aucun candidat à la présidence n’ayantobtenu la majorité absolue, un second tour a étéorganisé le 8 novembre. Le principal partid’opposition – le Congrès pour le changementdémocratique (CDC) – a boycotté le second tour et laprésidente sortante, Ellen Johnson-Sirleaf, a étédéclarée vainqueur avec 90,7 % des suffrages.Plus de 173 000 Ivoiriens fuyant les violences postélectoralesqui avaient éclaté dans leur pays onttrouvé refuge au Liberia entre novembre 2010 etdécembre 2011. À la fin de l’année 2011, les arrivéesavaient quasiment cessé et certains réfugiés<strong>com</strong>mençaient à rentrer en Côte d’Ivoire.La présidente Ellen Johnson-Sirleaf et la militantedes droits humains Leymah Gbowee étaient deux destrois lauréates du prix Nobel de la paix décerné ennovembre. Il est venu ré<strong>com</strong>penser leur <strong>com</strong>bat nonviolent en faveur de la sécurité des femmes et de leurdroit de participer pleinement au travail deconsolidation de la paix.ImpunitéAucun progrès n’a été observé dans le renvoi devantla justice des auteurs présumés des graves atteintesaux droits humains <strong>com</strong>mises pendant le conflitarmé et les années de violences qui ont secoué lepays. La Commission vérité et réconciliation avaitpréconisé de créer un tribunal pénal chargé depoursuivre les personnes identifiées <strong>com</strong>meresponsables de crimes de droit international, maiscette re<strong>com</strong>mandation n’a pas été davantage suivied’effet que la plupart des autres conclusionsconcernant les réformes juridiques etinstitutionnelles, la responsabilité pénale et lesréparations aux victimes.Les audiences liées au procès de l’ex-présidentlibérien Charles Taylor se sont achevées en mars.L’ancien chef d’État était jugé par le Tribunal spécialpour la Sierra Leone, qui siège à La Haye, pour saresponsabilité pénale individuelle dans des crimescontre l’humanité et des crimes de guerre <strong>com</strong>mispendant les 11 années de conflit armé en SierraLeone. Ce procès ne portait pas sur des crimes<strong>com</strong>mis au Liberia car le Tribunal spécial n’est<strong>com</strong>pétent que pour ceux perpétrés sur le territoiresierra-léonais. L’affaire était toujours en délibéré à lafin de l’année.Peine de mortÀ la suite des re<strong>com</strong>mandations émises dans le cadrede l’Examen périodique universel des Nations unies,le Liberia a reconnu, en mars, ses obligationsinternationales au titre du Deuxième Protocole194 Amnesty International - Rapport 2012

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