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Squ’elle puisse prendre en <strong>com</strong>pte la notice rouge, lesautorités espagnoles devaient au préalable respecterdes procédures supplémentaires.Défenseurs des droits humainsDes militants des droits humains et des journalistestravaillant dans le département de Cabañas ont faitl’objet de menaces liées à leur action en faveur deslibertés fondamentales et contre la corruption.n En janvier, Hector Berríos, militant de la société civileet avocat défenseur des droits humains, a reçu unappel téléphonique dont l’auteur lui indiquait quequelqu’un avait perçu une forte somme d’argent pourle tuer ou pour tuer un membre de sa famille.n En mai, Pablo Ayala, Manuel Navarrete et MarixelaRamos, respectivement journalistes et productrice deRadio Victoria, ont reçu à deux reprises des menacesde mort par SMS. L’un des messages disait : « Écoute,idiote, on sait déjà où tu habites […] arrête ce bulletind’informations que tu coordonnes. Tu as aussi unefille. »SÉNÉGALRÉPUBLIQUE DU SÉNÉGALChef de l’État :Abdoulaye WadeChef du gouvernement : Souleymane Ndéné NdiayePeine de mort :aboliePopulation :12,8 millionsEspérance de vie :59,3 ansMortalité des moins de cinq ans : 92,8 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 49,7 %Les autorités ont recouru à une force excessive pourmettre fin à des manifestations. Des personnes ontété arrêtées parce qu’elles avaient exprimé desopinions politiques dissidentes. La torture étaitcouramment pratiquée contre des suspects, et undétenu serait mort des suites de tels actes. EnCasamance (sud du pays), les affrontementsopposant les forces nationales à un groupe armé sesont intensifiés à la fin de l’année, faisant plusieursvictimes parmi la population civile. Faisant fi deleurs obligations au regard du droit international etdes demandes répétées de l’Union africaine, lesautorités sénégalaises ne se montraientaucunement disposées à juger l’ancien présidenttchadien Hissène Habré.ContexteLe conflit entre l’armée et le Mouvement des forcesdémocratiques de Casamance (MFDC) s’est intensifiéà la fin de l’année, faisant plusieurs victimes parmi lescivils et les militaires.Tout au long de 2011, des manifestations degrande ampleur ont été organisées, en particulier àDakar, la capitale du pays, pour protester contre le faitque le président Abdoulaye Wade briguerait untroisième mandat lors de l’élection de 2012.En juin, des affrontements violents ont opposé àDakar la police antiémeutes à des manifestants quidénonçaient un projet de loi visant à modifier lesrègles du scrutin présidentiel. La pression de la rue afinalement conduit au retrait du texte.En juin, le décret d’application d’une loi instituantun Observateur national des lieux de privation deliberté a été adopté ; toutefois, personne n’avaitencore été désigné à ce poste à la fin de l’année.Violations des droits humains etexactions en CasamancePlusieurs civils ont été tués ou blessés lorsd’affrontements entre le MFDC et l’armée.n En novembre, 10 civils ont été abattus par desmembres présumés du MFDC alors qu’ils étaient partisramasser du bois à Diagnon, à 30 kilomètres deZiguinchor, la principale ville de Casamance.Répression de la dissidenceTout au long de l’année, les autorités ont répondu parla force aux manifestations de protestation contre lasituation politique et économique.n En mai, Malick Bâ a été tué par des gendarmes quiont tiré à balles réelles sur des manifestants : cesderniers protestaient contre le changement d’autoritésà la tête de la <strong>com</strong>munauté rurale de Sangalkam.Liberté d’expressionPlusieurs personnes ont été interpellées et une autrea été condamnée à une peine d’emprisonnementpour avoir publiquement pris position contre legouvernement.n En juin, alors qu’ils tentaient de manifester contre unprojet controversé de réforme constitutionnelle,Alioune Tine – le secrétaire général de l’organisationRencontre africaine pour la défense des droits del’homme (RADDHO) – et Oumar Diallo ont été agresséspar des personnes apparemment proches du parti aupouvoir.298 Amnesty International - Rapport 2012

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