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n Des migrants internés au centre de détention deLenggeng, près de Kuala-Lumpur, se sont révoltés enavril. Selon une enquête de police, les émeutesauraient notamment été causées par les mauvaisesconditions de détention dans ce centre, et par le faitque la durée de la détention était indéterminée. Lesmigrants sans papiers sont régulièrement placés endétention en Malaisie. En cas de condamnation, ilsencourent des peines d’emprisonnement ou debastonnade.n La Malaisie et l’Indonésie ont signé le 30 mai unprotocole d’accord concernant les migrants employésde maison. Cet accord permettait aux Indonésiensemployés <strong>com</strong>me domestiques en Malaisie deconserver leur passeport et de disposer d’une journéede repos hebdomadaire. Toutefois, il ne fixait pas desalaire minimum, pas plus qu’il ne traitait de laquestion de la servitude pour dettes.n La Malaisie a expulsé en août vers la Chine au moins11 Chinois d’origine ouïghoure qui avaient été arrêtésau cours d’une opération de police ciblée. La Chinefaisait pression sur un certain nombre de pays,notamment asiatiques, pour qu’ils renvoient lesOuïghours de nationalité chinoise réfugiés chez eux. Enrenvoyant ces personnes en Chine, pays où desOuïghours ont déjà été torturés, la Malaisie a violé leprincipe du non-refoulement, inscrit dans le droitinternational coutumier.Peine de mortLe gouvernement malaisien n’a pas publié destatistiques sur les condamnations à mort et lesexécutions. Les autorités ont rejeté les appels enfaveur de l’instauration d’un moratoire sur lesexécutions et les tribunaux du pays continuaient deprononcer régulièrement la peine capitale.n Répondant à une question parlementaire en avril, leministre de l’Intérieur, Hishammuddin Hussein, adéclaré que 441 personnes avaient été exécutéesdepuis 1960. Il a indiqué que 696 prisonniers setrouvaient dans les couloirs de la mort en février 2011.La majorité des condamnations à mort prononcéesl’étaient pour des infractions à la législation sur lesstupéfiants (69 %), les meurtres représentant 29 % dutotal. Ces deux infractions étaient obligatoirementsanctionnées par la peine capitale.Justice internationaleEn mars, le conseil des ministres a décidé d’adhérerau Statut de Rome de la Cour pénale internationale,mais cette décision n’avait toujours pas été mise àexécution à la fin de l’année.n Le gouvernement a annoncé en juin que le présidentsoudanais Omar el Béchir participerait à un foruméconomique en Malaisie. Or, la Cour pénaleinternationale (CPI) a décerné des mandats d’arrêt àl’encontre du chef d’État soudanais pour génocide,crimes contre l’humanité et crimes de guerre auDarfour. Le ministre des Affaires juridiques, Nazri Aziz,a invité le gouvernement à revenir sur cette invitation,invoquant notamment la décision de la Malaisied’adhérer à la CPI. La visite du chef de l’État soudanaisa été annulée.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Une délégation d’Amnesty International s’est rendue en Malaisieen mars.4 Malaisie. Le gouvernement révèle que près de 30 000 étrangers ont étésoumis à la bastonnade (PRE01/129/2011).4 Malaisie. La police recourt à des tactiques brutales contre lesmanifestants pacifiques (PRE01/345/2011).4 Malaisie. De nouvelles détentions montrent un revirement quant auxpromesses de réforme (PRE01/574/2011).MALAWIRÉPUBLIQUE DU MALAWIChef de l’État et du gouvernement : Bingu wa MutharikaPeine de mort :abolie en pratiquePopulation :15,4 millionsEspérance de vie :54,2 ansMortalité des moins de cinq ans : 110 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 73,7 %Des défenseurs des droits humains et d’autresdétracteurs du gouvernement ont été la cible demanœuvres de harcèlement et d’intimidation.Plusieurs figures de la société civile ont dû entrerdans la clandestinité pour se protéger des attaquesde plus en plus nombreuses visant les personnes semontrant critiques vis-à-vis du régime. La police ariposté avec brutalité à la contestationantigouvernementale, tirant à balles réelles sur desmanifestants. De nouvelles restrictions à la libertéde la presse ont été introduites dans le Code pénal.MAmnesty International - Rapport 2012209

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