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Droits des lesbiennes, des gays,des personnes bisexuelles et destransgenresEn janvier, David Kato a été assassiné chez lui àKampala. Ce militant avait exhorté les autoritésougandaises à mettre un terme à la discrimination, enparticulier dans les journaux de la presse populairequi avaient publié le nom, la photo et les coordonnéesde personnes perçues <strong>com</strong>me lesbiennes, gays,bisexuelles ou transgenres. En novembre, la personneaccusée du meurtre de David Kato a été condamnéeà 30 ans de réclusion après avoir plaidé coupable.Le silence du gouvernement au sujet des proposdiscriminatoires à l’égard des lesbiennes, des gays,des personnes bisexuelles et des transgenres étaitnotoire. En janvier, la Haute Cour a rendu unedécision historique : elle a interdit aux médias depublier le nom de ces personnes.La proposition de loi relative à la lutte contrel’homosexualité (2009) était en attente d’examen auParlement à la fin de l’année. Ce texte, s’il étaitadopté, risquait d’aggraver la discrimination etd’entraîner de nouvelles violations des droitsfondamentaux. Il a été soumis pour débat législatif enmai, mais le Parlement ne l’a pas examiné, de mêmequ’il n’a pas débattu d’un certain nombre d’autresprojets de loi. Le Parlement, dans sa nouvelle<strong>com</strong>position, a voté en octobre une proposition visantà conserver les projets de loi non examinés lors de laprécédente législature. Il devra par conséquent sepencher sur ce texte.Peine de mortLes tribunaux civils et militaires continuaientd’imposer la peine capitale. Selon des statistiquesofficielles établies en septembre, quelque505 personnes − dont 35 femmes − se trouvaientdans l’antichambre de la mort. L’Ouganda n’aprocédé à aucune exécution en 2011.En août, un soldat de l’armée ougandaise a étédéclaré coupable de meurtre et condamné à mort parun tribunal militaire ad hoc dans l’est de laRépublique centrafricaine.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus en Ouganda enavril, juillet, août et novembre.4 Uganda: Human rights concerns in the run-up to the February 2011general elections (AFR 59/004/2011).4 Uganda: Teargas and bullets used against peaceful protestors(AFR 59/008/2011).4 Uganda: A nine point human rights agenda (AFR 59/009/2011).4 Ouganda. L’utilisation de la force contre des manifestants doit fairel’objet d’une enquête (AFR 59/012/2011).4 Ouganda. Une décision de justice constitue un revers pour l’obligationde rendre des <strong>com</strong>ptes pour les crimes <strong>com</strong>mis au cours du conflit dans lenord de l’Ouganda (AFR 59/015/2011).4 Uganda: Stifling dissent: Restrictions on the rights to freedom ofexpression and peaceful assembly in Uganda (AFR 59/016/2011).OUZBÉKISTANRÉPUBLIQUE D’OUZBÉKISTANChef de l’État :Islam KarimovChef du gouvernement :Chavkat MirziyoyevPeine de mort :aboliePopulation :27,8 millionsEspérance de vie :68,3 ansMortalité des moins de cinq ans : 36,1 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 99,3 %Deux défenseurs des droits humains ont bénéficiéd’une libération anticipée pour raisonshumanitaires, mais d’autres prisonniers d’opinionpurgeaient toujours de lourdes peinesd’emprisonnement, dans des conditions quis’apparentaient à un traitement cruel, inhumain etdégradant. Malgré l’adoption d’une nouvelle loidestinée à améliorer le traitement réservé auxdétenus, des dizaines de cas de torture et d’autresmauvais traitements infligés à des personnesprivées de liberté ont encore été signalés cetteannée. Les libertés d’expression et d’associationétaient soumises à des restrictions de plus en plussévères.Liberté d’expression – défenseurs desdroits humains et journalistesCette année encore, les libertés d’expression etd’association ont été soumises à des restrictions.En avril, les journalistes ont été informés qu’ilsn’étaient plus autorisés à rencontrer les représentantsd’organisations étrangères et les diplomatesétrangers, ni à assister à des conférences de presseou à des séminaires sans avoir au préalable obtenul’autorisation écrite des pouvoirs publics. En juillet, untribunal de Tachkent a condamné l’attaché de presseOAmnesty International - Rapport 2012251

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