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traitements de la part de leurs employeurs. On aappris en février que des migrants qui avaient perduleur emploi dans le secteur du bâtiment étaientbloqués dans le pays parce que leur employeur ne lesavait pas payés ou retenait leurs passeports.Beaucoup vivaient dans des conditions déplorablesdans des camps de travail.Les employées de maison étrangères étaientparticulièrement vulnérables ; beaucoup travaillaientpendant de longues heures pour un faible salaire etétaient maltraitées par leurs employeurs ou leursgarants dans les Émirats arabes unis. Selon unrapport gouvernemental publié en septembre, aumoins 900 employées de maison qui avaient fui ledomicile de leur employeur avaient été arrêtées parles autorités à Doubaï au cours des huit moisprécédents.En décembre, la Confédération syndicaleinternationale a critiqué la législation du travail desÉmirats arabes unis parce qu’elle ne permet pas auxsyndicats d’exister et de fonctionner sans ingérences ;qu’elle ne leur reconnaît pas le droit de négociationcollective et qu’elle accorde au ministre du Travail lepouvoir de mettre fin aux grèves unilatéralement etd’obliger les travailleurs à reprendre le travail.Peine de mortDe nouvelles condamnations à mort ont étéprononcées. Une exécution au moins a été signalée :en février, un homme reconnu coupable du viol et dumeurtre d’un enfant a été passé par les armes àDoubaï. Il s’agissait semble-t-il de la premièreexécution depuis 2008.La sentence capitale prononcée contre 17 Indiensdéclarés coupables de meurtre en 2010 a étéannulée après qu’ils eurent accepté de payer la diya(prix du sang) à la famille de la victime. Ils n’onttoutefois pas été remis en liberté, faute d’accord surle montant à payer.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus aux Émiratsarabes unis en juin pour effectuer des recherches, et en septembre pourobserver le procès des cinq Émiriens jugés pour diffamation.4 Les Émirats arabes unis doivent libérer cinq militants avant lesélections (MDE 25/005/2011).4 United Arab Emirates: Summary trial observation briefing paper on theUAE5 case (MDE 25/008/2011).ÉQUATEURRÉPUBLIQUE DE L’ÉQUATEURChef de l’État et du gouvernement : Rafael Vicente CorreaDelgadoPeine de mort :aboliePopulation :14,7 millionsEspérance de vie :75,6 ansMortalité des moins de cinq ans : 24,2 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 84,2 %Des dirigeants indigènes et des porte-parole de<strong>com</strong>munautés ont fait l’objet de poursuites pénalespour des motifs fallacieux. Les responsables deviolations des droits humains continuaientd’échapper à la justice.ContexteEn juillet, six policiers ont été déclarés coupablesd’atteintes à la sûreté de l’État à la suite demanifestations organisées en septembre 2010 pardes membres des forces de l’ordre qui entendaientprotester contre une baisse de leur traitement. Enmai, le président Correa a obtenu une courte victoirelors d’un référendum en 10 questions, qui incluaitune proposition de réforme du système judiciaire etde réglementation des médias.En février, un tribunal équatorien a condamné la<strong>com</strong>pagnie pétrolière Chevron à payer une amendes’élevant à 18 milliards de dollars des États-Unis pouravoir massivement contaminé le bassin amazonien.L’appel interjeté par Chevron n’avait pas été examinéà la fin de l’année.Droits des peuples indigènesn En juillet, l’Équateur a <strong>com</strong>paru devant la Courinteraméricaine des droits de l’homme dans l’affairedes Quechuas membres de la <strong>com</strong>munauté indigènesarayaku. Le pays était accusé de ne pas avoir respectéle droit de ce peuple à la consultation et à unconsentement préalable, donné librement et enconnaissance de cause, lorsqu’il a autorisé, en 1996,des opérations d’exploration pétrolière sur leurs terrestraditionnelles. La Cour n’avait pas rendu sa décision àla fin de l’année.n En octobre, le pouvoir exécutif a pris un décretautorisant l’armée à intervenir à Chone, une ville de laprovince de Manabí où des <strong>com</strong>munautés indigènesprotestaient contre la construction d’un barrage quirisquait d’entraîner l’expulsion forcée de quelqueEAmnesty International - Rapport 2012103

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