13.07.2015 Views

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1993 par le Comité judiciaire du Conseil privé, la plushaute juridiction d’appel de la Jamaïque, qui siège auRoyaume-Uni. Le Comité judiciaire avait considéréqu’une exécution perpétrée après cinq annéespassées dans l’antichambre de la mort s’apparenteraità un châtiment inhumain et dégradant.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus à la Jamaïque enmars.4 Jamaica: A long road to justice? – Human rights violations under thestate of emergency” (AMR 38/002/2011).4 Jamaica: Submission to the UN Human Rights Committee for the 103rdSession of the Human Rights Committee (AMR 38/004/2011).JAPONJAPONChef du gouvernement :Naoto Kan, remplacé parYoshihiko Noda le 2 septembrePeine de mort :maintenuePopulation :126,5 millionsEspérance de vie :83,4 ansMortalité des moins de cinq ans : 3,3 ‰Le 11 mars, le Japon a été touché par un séisme demagnitude 9, survenu au large de la côte est etdéclenchant un raz-de-marée gigantesque auxconséquences catastrophiques. On a notammentassisté à l’accident nucléaire le plus grave qui sesoit produit dans le monde ces 25 dernières années.La police a continué d’employer des méthodesd’interrogatoire abusives dans le cadre du systèmedes dayio kangoku. Le gouvernement n’a pasprésenté d’excuses ni octroyé de réparationsconformes aux normes internationales pourdédommager les rescapées du système d’esclavagesexuel instauré par l’armée japonaise. De fortespressions ont été exercées sur le ministre de laJustice pour qu’il procède à des exécutions. Lenombre de demandeurs d’asile a augmenté, maistrès peu se sont vu accorder le statut de réfugié.ContexteLe 11 mars, un séisme suivi d’un tsunami a dévastéla région du Tôhoku, dans l’est du Japon. Lenombre de personnes décédées ou portéesdisparues a été estimé à 20 000. La centralenucléaire de Fukushima Daiichi a subi desdommages considérables. Des émissionsradioactives supérieures aux limites sanitairesd’exposition ont suscité de vives inquiétudes quantà leurs effets à long terme sur la santé et la sécuritéalimentaire. Une zone d’évacuation dont l’accèsétait interdit a été mise en place autour du site surun rayon de 20 kilomètres, périmètre jugéinsuffisant par nombre d’observateurs. Plusieursdizaines de milliers de personnes, dont celles quihabitaient dans la zone d’évacuation avant lacatastrophe, ont été hébergées dans des centresd’accueil et des logements provisoires dans lapréfecture de Fukushima. Le gouvernementjaponais et le fournisseur d’électricité Tokyo ElectricPower (Tepco) ont été fortement critiqués pour lafaçon dont ils ont fait face à la crise. Il leur anotamment été reproché de ne pas avoir fournid’informations en temps utile sur les risques, ce quia donné lieu à de profondes préoccupations quantaux conséquences négatives de leur approche surle droit à la santé des populations concernées.JusticeEn avril, le ministre de la Justice a demandé auministère public de surveiller à titre expérimental tousles interrogatoires menés – et enregistrés – par leBureau des enquêtes spéciales et le Bureau desaffaires criminelles spéciales, ainsi que lesinterrogatoires de suspects souffrant de déficienceintellectuelle ou de trouble mental. Le ministère de laJustice et la Direction de la police nationale ontprocédé à l’examen de la Loi sur les établissementspénitentiaires et le traitement des prisonniers mais, àl’issue de cet examen, aucune modification n’a étéapportée aux dispositions législatives ni au systèmedes dayio kangoku, qui permet à la police demaintenir des personnes en détention jusqu’à23 jours.n Shoji Sakurai et Takao Sugiyama ont été acquittésde meurtre et de vol qualifié en mai, après avoirpassé 29 ans derrière les barreaux. Pendant leurprocès en révision, la justice a établi que lesenregistrements des interrogatoires subis par lesdeux hommes, notamment de leurs « aveux »,avaient été falsifiés et n’étaient pas dignes de foi, caron ne savait pas si ces « aveux » avaient été obtenussans violence.JAmnesty International - Rapport 2012175

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!