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n Selon certaines informations, des soldats desFARDC et des agents de la police nationale se sontrendus coupables depuis décembre 2010d’exécutions sommaires, de viols et de pillages àl’encontre de l’ethnie mbororo, dans les territoiresd’Ango, de Banda et de Buta(Province-Orientale).n Après que le président Kabila eut été déclarévainqueur de l’élection controversée du 9 décembre,les forces de sécurité congolaises auraient tué24 personnes, peut-être plus, essentiellement àKinshasa.Violences faites aux femmes et aux fillesLe viol et les autres formes de violences sexuellesdemeuraient endémiques. Ces sévices étaient<strong>com</strong>mis aussi bien par des membres des forces desécurité gouvernementales (y <strong>com</strong>pris desfonctionnaires de la police nationale) que par lesgroupes armés. Les violences sexuelles étaientsouvent associées à d’autres violations des droitshumains, notamment des pillages et des actes detorture. Même si des poursuites ont parfois étéengagées, les responsables restaient généralementimpunis et les victimes faisaient souvent l’objet demenaces. Les victimes de viol n’étaient pas aidéesni soutenues de manière satisfaisante, etcontinuaient d’être montrées du doigt. Celles desexe masculin étaient particulièrementmarginalisées.n Les 31 décembre 2010 et 1 er janvier 2011, dessoldats des FARDC auraient <strong>com</strong>mis des viols enmasse dans les villages de Bushani et de Kalambahiro,dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).n Les 1 er et 2 janvier, des soldats des FARDC se sontégalement rendus coupables de viols en masse à Fizi(Sud-Kivu).n Le 27 avril, un agent de la police nationale auraitviolé une jeune fille de 16 ans à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).n Entre novembre 2010 et janvier 2011, des<strong>com</strong>battants des FDLR ont violé au moins 102 femmeset une fillette au cours d’attaques lancées contre desvillages des provinces du Katanga et du Sud-Kivu.n En juin, à la suite d’affrontements entre les Maï MaïSheka et l’Alliance des patriotes pour un Congo libre etsouverain, des éléments des deux groupes armés ont,semble-t-il, <strong>com</strong>mis des viols en masse à Mutongo etdans les villages environnants, dans le territoire deWalikale (Nord-Kivu).Enfants soldatsPlusieurs centaines d’enfants soldats ont recouvré laliberté, mais les groupes armés et les FARDC enrecrutaient de nouveaux et les utilisaient, notammentdans l’est de la RDC. Des groupes armés, enparticulier par la LRA et les FDLR, ont continuéd’enlever des mineurs et de se servir d’eux en tantque <strong>com</strong>battants, espions, esclaves sexuels ouporteurs. Bien que les FARDC aient officiellementcessé d’enrôler des mineurs en 2004, aucun pland’action n’a depuis été adopté pour les tenir à l’écartdes forces armées, <strong>com</strong>me l’exigeaient lesrésolutions 1539 (2004) et 1612 (2005) du Conseilde sécurité des Nations unies.Réfugiés et personnes déplacéesOn estimait à 1,57 million le nombre de personnestoujours déplacées à l’intérieur du pays, dont1 million dans les deux provinces du Kivu. Ellesvivaient toujours dans des conditions désastreuses,dans des camps ou des villages.En juillet, la RDC, l’Ouganda et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés(HCR) ont convenu de mettre en place lerapatriement volontaire de 32 000 réfugiés congolaisqui vivaient en Ouganda.Cette année encore, l’Angola a expulsé desressortissants congolais vers la RDC. Certains auraientsubi des violations des droits humains, dont des viols,alors qu’ils se trouvaient en Angola.Torture et autres mauvais traitementsDes actes de torture et d’autres mauvais traitementsont été <strong>com</strong>mis par des groupes armés et par lesforces de sécurité gouvernementales, notamment parles FARDC, la police nationale, l’Agence nationale derenseignements et la Garde républicaine. Cesdernières se rendaient régulièrement coupables desévices dans les centres de détention, à la suited’arrestations arbitraires. Des ONG et desreprésentants de l’ONU se sont vu, cette annéeencore, refuser l’accès à de nombreux établissementspénitentiaires. Des lieux de détention clandestinsétaient toujours utilisés.La RDC a promulgué en juillet une loi érigeant latorture en infraction pénale. L’application de ce textedemeurait particulièrement difficile et les services desécurité continuaient de torturer des personnes ou deleur faire subir d’autres mauvais traitements,notamment dans des centres de détention illégaux.RAmnesty International - Rapport 2012275

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