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n En mai, les travaux d’inondation liés à laconstruction du barrage Chan 75 dans le district deChanguinola (province de Bocas del Toro) ont débuté,sur fond d’allégations selon lesquelles les famillesngöbes installées dans la zone touchée n’avaient pasété dûment consultées. Au moment où les opérationsont débuté, Ngöbes vivaient encore sur place et étaienten train de négocier leur réinstallation avec lesautorités.Liberté d’expressionDeux journalistes critiques à l’égard de la politiquegouvernementale ont été expulsés du Panama. LeConseil des droits de l’homme [ONU] s’est déclarépréoccupé par les tentatives d’intimidation de lapresse qui lui ont été signalées et a prié instammentles autorités de ne pas exercer de pressions politiquesindues sur les médias.n En février, Francisco Gómez Nadal et Pilar Chato,deux journalistes espagnols résidant au Panama etmilitant au sein d’une organisation de défense desdroits humains, ont été arrêtés, expulsés et interdits deretour au Panama. Ils avaient couvert desmanifestations s’exprimant contre la politique relative àl’exploitation minière et en faveur des droits destravailleurs. Les autorités les avaient accusés demanipuler les populations indigènes.PARAGUAYRÉPUBLIQUE DU PARAGUAYChef de l’État et du gouvernement : Fernando Lugo MéndezPeine de mort :aboliePopulation :6,6 millionsEspérance de vie :72,5 ansMortalité des moins de cinq ans : 22,6 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 94,6 %Des avancées ont été enregistrées dans la résolutiondes revendications territoriales des Sawhoyamaxaset des Kelyenmagategmas, mais d’autrespopulations indigènes continuaient d’être privéesde leur droit de jouir de leurs terres ancestrales.Les autorités cherchaient à entraver et à présentersous un faux jour l’action des défenseurs des droitshumains.ContexteEn octobre, à la suite de deux attaques attribuées àl’Armée du peuple paraguayen, un grouped’opposition armé, les autorités ont instauré l’étatd’urgence pour une durée de 60 jours dans lesdépartements de Concepción et de San Pedro, dansle nord du pays.Dans le cadre de l’Examen périodique universel, leConseil des droits de l’homme [ONU] a procédé, enfévrier, à l’examen de la situation des droits humainsau Paraguay. Des États ont fait part de leursinquiétudes au sujet des droits des populationsindigènes, de l’impunité, des droits des femmes etdes discriminations liées à l’origine ethnique et àl’orientation sexuelle.À l’issue d’une visite effectuée en mars, lerapporteur spécial des Nations unies sur la liberté dereligion ou de conviction s’est déclaré préoccupé parles retards pris dans l’adoption d’une loi relative à lalutte contre les discriminations, par l’absence de miseen œuvre des mécanismes de lutte contre lesdiscriminations, en particulier dans la région duChaco, ainsi que par la faible présence et le manquede moyens des institutions publiques.En mai, un mécanisme national de prévention de latorture a été approuvé, <strong>com</strong>me l’exigeait le Protocolefacultatif se rapportant à la Convention contre latorture [ONU].Droits des peuples indigènesCertaines <strong>com</strong>munautés indigènes ont vu desavancées dans la résolution de leurs revendicationsterritoriales, tandis que d’autres demeuraient privéesdu droit de jouir de leurs terres ancestrales.n En septembre, cinq ans après l’arrêt prononcé enleur faveur par la Cour interaméricaine des droits del’homme, les Sawhoyamaxas ont signé un accord avecle gouvernement et les actuels propriétaires fonciers envue d’entamer le processus de restitution de leurterritoire traditionnel. Aux termes de l’accord, unorganisme public devait racheter un terrain de14 404 hectares à deux entreprises de Puerto Colón(centre du pays) avant la fin de l’année.n En août, les autorités ont officiellement reconnu larevendication territoriale des Kelyenmagategmas ; letitre de propriété portant sur 8 700 hectares a ététransféré, autorisant ainsi la <strong>com</strong>munauté à récupérerune partie de ses terres ancestrales. Après avoirengagé, en 2000, une procédure judiciaire en vue dereprendre possession d’une partie de son territoire, ellePAmnesty International - Rapport 2012259

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