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foulard, puis se seraient emparés d’elle, lui auraient ôtéson tee-shirt et son foulard et l’auraient brutalisée.Selon les informations reçues, ils l’ont étranglée, lui ontfrappé la tête contre un mur, lui ont infligé des sévicessexuels, lui ont tordu les bras derrière le dos, l’ontfrappée à coups de pied, puis l’ont jetée contre unfourgon de police. Un chauffeur de taxi qui passait parlà a aidé Ntombi Nkosi à s’enfuir. Les blessures dontelle a souffert dans ces circonstances ont nécessité dessoins à l’hôpital.n La police a fait usage d’une force excessive pourdisperser un rassemblement organisé en septembredans la ville de Siteki, dans l’est du pays. Des agentss’en sont notamment pris à Spasha Dlamini, membrede la direction de l’Association nationale desenseignants du Swaziland. Alors qu’elle tentait de lesempêcher de faire descendre un porte-parole syndicalsud-africain de la scène, des policiers l’ont jetée à terre,lui ont donné des coups de pied à la tête et l’ont tiréepar les bras sur une centaine de mètres. Blessée, elle adû être hospitalisée.Lutte contre le terrorisme et sécuritén Maxwell Dlamini, président de l’Associationnationale des étudiants du Swaziland, a été détenuentre le 10 et le 12 avril. Il a été maintenu au secret,sans pouvoir consulter un avocat ni entrer en contactavec ses proches. Le lendemain de sa libération, il a denouveau été arrêté, avec Musa Ngubeni, un ancienleader étudiant engagé politiquement. Les deuxhommes n’ont ni eu droit à une assistance juridiquependant leur garde à vue, ni été représentés lorsqu’ilsont <strong>com</strong>paru devant le juge. Ils ont été inculpésd’infractions au titre de la Loi relative aux explosifs. Ilsse sont vu refuser une mise en liberté sous caution aumotif que leur libération constituait une menace pourla paix et la sécurité publiques. Le 20 décembre,la Haute Cour a annulé cette décision et ordonné leurlibération contre le versement d’une caution de50 000 emalangeni (6 135 dollars des États-Unis)pour chacun d’entre eux. Ils se trouvaient toujoursen détention à la fin de l’année.n La Haute Cour a rejeté en décembre la demande demise en liberté de Zonke Dlamini et de BhekumusaDlamini, qui avaient tous les deux été inculpés au titrede la Loi de 2010 relative à la répression du terrorismeet qui, par la suite, s’étaient vu refuser une libérationsous caution. La demande de mise en liberté avait étédéposée au motif que l’État n’avait pas fait juger lesdeux hommes dans les délais requis par la loi.Homicides illégauxUne <strong>com</strong>mission parlementaire, nommée pourenquêter sur des brutalités qui auraient été <strong>com</strong>misespar des gardes-chasse contre des braconniersprésumés, a remis ses conclusions etre<strong>com</strong>mandations au Parlement en août. Lesinvestigations de la <strong>com</strong>mission ont porté sur desépisodes violents au cours desquels des braconniersprésumés et des gardes-chasse ont été blessés ettués. D’après le rapport, les premiers ont été visésdans 33 cas et les seconds dans neuf cas. La plupartde ces affaires faisaient toujours l’objet d’une enquêtepolicière, en étaient au stade des poursuitesengagées par le ministère public ou étaient eninstance devant les tribunaux. Certains braconniersprésumés qui avaient été blessés par des gardeschasseont été poursuivis au titre du Code de lachasse (modifié). En revanche, aucun garde-chassen’a fait l’objet de poursuites pour des tirs – meurtriersou non. La <strong>com</strong>mission a re<strong>com</strong>mandé l’adoption, detoute urgence, d’une réforme des dispositions duCode de la chasse (modifié) susceptibles d’êtreinterprétées <strong>com</strong>me « tolérant les brutalités envers lespersonnes soupçonnées de braconnage ».Morts en détentionNondumiso Simelane, la coroner désignée pourenquêter sur la mort en détention, en mai 2010, dumilitant politique Sipho Jele, a remis ses conclusionsau Premier ministre en mars. Le rapport n’avait pasété rendu public à la fin de l’année.n Le 5 décembre, Phumelela Mhkweli (26 ans) estmort peu après que des policiers l’eurent extrait deforce d’un taxi à Siteki, exigeant qu’il règle une amendepour une infraction à la circulation et insistant pour qu’ilsoit « sanctionné », d’après des témoins. Les élémentsmédicaux ont révélé que Phumelela Mhkweli présentaitdes lésions à la tête et au visage, et que son décès étaitlié au <strong>com</strong>portement agressif de la police, qui avaitdéclenché des pathologies latentes.Droits des femmesLe projet de loi relatif aux crimes sexuels et auxviolences domestiques était en cours d’examen par leParlement, mais n’avait toujours pas été adopté à lafin de l’année.En juin, le gouvernement a présenté au Parlementun texte portant modification de la Loi sur le registredes actes notariés, à la suite d’une décision rendueen mai 2010 par la Cour suprême. JugeantSAmnesty International - Rapport 2012329

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