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le fait de délibérément classer secrètes desinformations relatives à l’État dans le but dedissimuler des agissements illégaux de fonctionnaires.D’autres motifs de préoccupation n’avaient toutefoispas été pris en <strong>com</strong>pte.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des déléguées d’Amnesty International se sont rendues en Afrique duSud en mai, en juin et en novembre.4 Afrique du Sud. L’incapacité de la police à protéger le militant des droitshumains Jean-Pierre Lukamba reflète une absence plus large de respectdes droits des réfugiés et des migrants (AFR 53/002/2011).4 Hidden from view: Community carers and HIV in rural South Africa:Background information (AFR 53/005/2011).4 L’Afrique du Sud doit honorer son obligation de protéger les droits desréfugiés et des demandeurs d’asile en vertu du droit international etnational (AFR 53/007/2011).4 Afrique du Sud. Le projet de loi sur les documents secrets risqued’«étouffer la liberté d’expression » (PRE01/584/2011)ALBANIERÉPUBLIQUE D’ALBANIEChef de l’État :Bamir TopiChef du gouvernement :Sali BerishaPeine de mort :aboliePopulation :3,2 millionsEspérance de vie :76,9 ansMortalité des moins de cinq ans : 15,3 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 95,9 %Cette année encore, les violences domestiquesétaient très répandues et la traite de femmes à desfins de prostitution forcée se poursuivait. Quatremanifestants sont morts à la suite d’affrontementsavec la police. Des informations ont fait état demauvais traitements infligés par des policiers. Lesconditions de détention étaient souvent mauvaises.Des personnes sans logement ayant le « statut »d’orphelins n’ont pas pu bénéficier de leur droitprioritaire à un logement, pourtant prévu par lalégislation nationale.ContexteL’hostilité entre le gouvernement et l’opposition s’estaccrue à la suite des violents affrontements qui ontopposé, en janvier, des agents de police et desmanifestants qui dénonçaient les fraudes électoraleset la corruption présumées des autorités. Lors desélections locales de mai, le gouvernement etl’opposition se sont lancé réciproquement desaccusations, et des différends ont surgi au sujet dudé<strong>com</strong>pte des votes, en particulier à Tirana. Lasituation d’impasse politique s’était légèrementdébloquée à la fin de l’année et des débats ont étéengagés au sujet de la réforme électorale. En octobre,la Commission européenne a de nouveau conclu quel’Albanie n’avait pas satisfait aux critères associés austatut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne.Police et forces de sécuritéLe 21 janvier, de violentes échauffourées ont éclatéentre la police et des manifestants au cours demouvements de protestation antigouvernementauxorganisés à Tirana par le Parti socialiste (opposition).Des coups de feu ont été tirés, tuant troismanifestants. Un quatrième est mort plus tard. Lelendemain, des mandats d’arrêt ont été décernés àl’encontre de six gardes républicains (responsablesde la sécurité des édifices publics) au sujet de cesdécès. Les enquêtes ont été entravées par le manquede coopération de la police et de certains hautsresponsables de la Garde républicaine, ainsi que parle retard pris dans la récupération des élémentsbalistiques. À la fin de l’année, 11 gardesrépublicains faisaient l’objet d’une informationjudiciaire dans cette affaire. Au total, plus de140 policiers et manifestants ont été blessés au coursdes heurts. Des agents de police ont frappé desmanifestants alors qu’ils se dispersaient, ainsi queplusieurs journalistes. Au moins 112 manifestants ontété arrêtés et une trentaine ont par la suite étédéclarés coupables d’avoir incendié des véhicules,agressé des policiers et violé le périmètre de sécuritéétabli autour des bureaux du Premier ministre. Cedernier, Sali Berisha, a qualifié ces manifestations detentative de coup d’État de la part du Parti socialisteet accusé la procureure générale d’avoir soutenul’opération.Torture et autres mauvais traitementsDes membres du Bureau du médiateur se sontrendus dans des postes de police et des centres dedétention de Tirana à la suite des manifestations dejanvier. Ils ont indiqué que des manifestants détenus,dont deux présentaient des traces de mauvaistraitements, affirmaient avoir été brutalisés auAAmnesty International - Rapport 20129

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