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Norganisation ; deux hommes enlevés ont été tués lorsd’une opération tentée pour les libérer.n En janvier, deux Français ont été enlevés à Niamey,la capitale du pays, et tués le lendemain lors d’uneopération conduite à la frontière malienne par desforces françaises et nigériennes. Selon les informationsdisponibles, trois gendarmes nigériens et plusieursmembres présumés d’AQMI ont été tués pendantl’assaut. L’enlèvement a été revendiqué par AQMI.n En février, trois des sept personnes kidnappées enseptembre 2010 par AQMI dans la ville d’Arlit ont étélibérées. Il s’agissait d’une Française, d’un Togolais etd’un Malgache. Les quatre otages toujours retenus à lafin de l’année étaient français.Justice internationaleEn septembre, plusieurs hauts dignitaires du régimelibyen du colonel Kadhafi – dont son fils Saadi, quifaisait l’objet de sanctions ordonnées par le Conseilde sécurité des Nations unies – ont été accueillis surle sol nigérien pour « raisons humanitaires » et placés« sous surveillance ». À la fin de l’année, aucunmandat d’arrêt à leur nom n’avait été émis par la Courpénale internationale.Le Niger n’a pas donné satisfaction au Conseilnational de transition libyen, qui réclamait leur renvoien Libye, mais a indiqué qu’il respecterait sesengagements vis-à-vis de la justice internationale siune demande d’extradition venait à être formulée.NIGERIARÉPUBLIQUE FÉDÉRALE DU NIGERIAChef de l’État et du gouvernement : Goodluck JonathanPeine de mort :maintenuePopulation :162,5 millionsEspérance de vie :51,9 ansMortalité des moins de cinq ans : 137,9 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 60,8 %La situation des droits humains s’est dégradée. Descentaines de personnes ont été tuées lors desaffrontements interethniques et des violencesmotivées par des considérations politiques ou parl’intolérance religieuse qui ont éclaté dans tout lepays, en particulier après les élections d’avril. Lesattaques violentes attribuées au groupe religieuxBoko Haram se sont multipliées et ont fait plus de500 morts. Des membres de la police se sont renduscoupables de plusieurs centaines d’homicidesillégaux, dont la plupart n’ont pas donné lieu à uneenquête. Le système judiciaire restait inefficace.Environ deux tiers de l’ensemble des détenusattendaient toujours d’être jugés. Les prisons<strong>com</strong>ptaient 982 condamnés à mort. Aucuneexécution n’a été signalée. Comme les annéesprécédentes, des expulsions forcées ont eu lieudans tout le pays. La violence contre les femmesrestait un phénomène très courant.ContexteAprès que le président Goodluck Jonathan eut étéproclamé vainqueur de l’élection présidentielle enavril, des violences et des émeutes ont éclaté,entraînant la mort de plusieurs centaines depersonnes. Plusieurs lois ont été promulguées par leprésident : en février la Loi relative à la Commissionnationale des droits humains, en mai la Loi relative àla liberté de l’information, et en juin la Loi relative àl’assistance juridique et celle relative au terrorisme.La Commission nationale des droits humains a étéhabilitée à enquêter sur les violations de ces droits età visiter les postes de police, entre autres lieux dedétention. Elle n’avait toutefois reçu aucunfinancement à la fin de l’année.La corruption demeurait endémique. Le président arenvoyé la présidente de la Commission des crimeséconomiques et financiers en novembre, six moisavant la fin de son mandat, sans la moindreexplication. Il a également approuvé uneaugmentation de 12 500 nairas (76 dollars des États-Unis) du salaire mensuel minimum, le portant à18 000 nairas (117 dollars des États-Unis). Ondénombrait toujours 1,3 million de personnesdéplacées dans tout le pays.Homicides illégaux et disparitionsforcéesComme les années précédentes, les opérations depolice se caractérisaient par des violations des droitshumains. Plusieurs centaines de personnes ont ététuées illégalement dans la rue, le plus souvent aumoment de leur interpellation ou juste avant. D’autresont été torturées à mort dans des postes de police.Bon nombre de ces homicides illégaux pourraientêtre des exécutions extrajudiciaires. Beaucoup240 Amnesty International - Rapport 2012

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