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enversement du gouvernement, ont également étégraciés et remis en liberté. Ils ont tous dû signer undocument dans lequel ils remerciaient le présidentObiang de sa bienveillance et s’engageaient à ne pas<strong>com</strong>mettre d’infractions semblables à celles faisantl’objet de la grâce.Visites et documents d’AmnestyInternational4 Guinée équatoriale. Des proches de deux prisonniers évadés sontdétenus sans inculpation ni jugement depuis un an (AFR 24/003/2011).4 Guinée équatoriale. Multiplication des arrestations arbitraires à la veilled’un sommet de l’Union africaine (PRE01/309/2011).GUYANARÉPUBLIQUE DU GUYANAChef de l’État et du gouvernement : Bharrat Jagdeo,remplacé par Donald Ramotar le 3 décembrePeine de mort :maintenuePopulation :0,8 millionEspérance de vie :69,9 ansMortalité des moins de cinq ans : 35,3 ‰Les mesures prises par le gouvernement face auxviolences contre les femmes restaient insuffisantes.Trois personnes au moins ont été condamnées àmort ; aucune exécution n’a eu lieu.ContexteEn décembre, le Parti progressiste populaire (PPP) aremporté les élections pour la cinquième foisconsécutive. Il a, cependant, perdu la majoritéparlementaire. Une coalition de partis d’opposition adénoncé le scrutin <strong>com</strong>me ayant été entachéd’irrégularités. À la fin de l’année, une enquête sepoursuivait sur des tirs d’agents de police qui avaientfait plusieurs blessés lors d’une manifestation del’opposition organisée le 6 décembre.Police et forces de sécuritéLes informations recueillies faisaient état de mauvaistraitements infligés à des détenus dans des postes depolice. D’après de nombreuses allégations, despersonnes étaient retenues sans inculpation au-delàde la durée de 72 heures prévue par la loi.Torture et autres mauvais traitementsEn juin, la Haute Cour du Guyana a condamné deuxpoliciers, ainsi que le directeur de la police et leministère de la Justice, au versement de dommageset intérêts ; les deux policiers étaient accusés d’avoirtorturé un garçon de 14 ans en octobre 2009, dansles locaux du poste de Leonora. La Cour a conclu quele garçon avait été victime « de torture et detraitement cruel et inhumain ». Un appel interjeté parl’État du Guyana était en instance à la fin de l’annéeet les fonctionnaires accusés n’avaient pas étésuspendus de leurs fonctions.Violences faites aux femmes et aux fillesLa Loi relative aux infractions à caractère sexuel,adoptée en avril 2010, ne se mettait en place quelentement. Le texte portait création d’un groupe detravail national pour la prévention des violencessexuelles, qui devait se réunir au moins une fois partrimestre. À la fin de 2011, toutefois, il ne s’étaitrassemblé qu’une seule fois. Le groupe de travail apour mission l’élaboration et l’application d’un Plannational pour la prévention des infractions à caractèresexuel. Les organisations de défense des droits desfemmes jugeaient insuffisantes, dans leur ensemble,l’action de la police et des tribunaux face aux plaintespour violences conjugales et sexuelles.Droits des lesbiennes, des gays, despersonnes bisexuelles et destransgenresDes cas de harcèlement de travailleurs du sexetransgenres par des policiers, notamment au moyende la détention arbitraire, ont été signalés. Un recoursen inconstitutionnalité visant à abroger un article de laLoi sur les procédures simplifiées d’examen desinfractions, qui érige en infraction le fait de setravestir et est souvent invoqué par la police pourharceler les travailleurs du sexe, était en instancedevant la Haute Cour fin 2011. Quatre personnesinculpées et condamnées, en février 2009, aupaiement d’une amende au titre de ces dispositions,avaient déposé ce recours dans l’objectif d’obtenirl’abrogation de l’article, faisant valoir qu’il étaitdiscriminatoire et anticonstitutionnel.Droit à la santé – VIH/sidaL’opprobre et la discrimination envers les personnesvivant avec le VIH ou le sida, ainsi que la pénalisationdes relations sexuelles entre hommes, entravaientGAmnesty International - Rapport 2012139

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