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gouvernement allait se concerter avec les Nationsunies sur le dossier des expulsions d’étrangers.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Bien que les autorités continuent d’affirmer qu’aucun visa pourl’Angola n’a jamais été refusé à Amnesty International, ceux sollicités enoctobre 2008, octobre 2009 et novembre 2010 n’avaient toujours pas étéaccordés.4 L’Angola s’apprête à expulser de force des centaines de familles(PRE01/414/2011).ARABIE SAOUDITEROYAUME D’ARABIE SAOUDITEChef de l’État et du gouvernement : Abdallah bin Abdul Azizal SaoudPeine de mort :maintenuePopulation :28,1 millionsEspérance de vie :73,9 ansMortalité des moins de cinq ans : 21 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 86,1 %Des manifestations annoncées et inspirées par lesévénements qui se déroulaient dans d’autres paysde la région ont été réprimées brutalement. Descentaines de personnes qui avaient protesté ou oséappeler à la réforme ont été arrêtées ; certaines ontété traduites en justice pour des infractions d’ordrepolitique ou liées à la sécurité. Des milliers depersonnes soupçonnées d’infractions liées à lasécurité ont été maintenues en détention. Lesystème judiciaire fonctionnait dans l’opacité et l’onn’obtenait pas d’information sur les détenus, y<strong>com</strong>pris les prisonniers d’opinion ; il était toutefoisévident que le recours à la torture n’avait pas cesséet que des procès continuaient à se dérouler demanière manifestement inéquitable. Cette annéeencore, des châtiments cruels, inhumains etdégradants, et en particulier la flagellation, ont étéprononcés et appliqués. Les femmes et les fillesétaient victimes de discriminations graves dans lalégislation et en pratique, ainsi que de violences.Une intensification des campagnes en faveur desdroits des femmes a entraîné des arrestations, maisa aussi permis de modestes améliorations. Commeles années précédentes, des travailleurs migrantsont été exploités et maltraités par leurs employeurs,le plus souvent en toute impunité. Au moins82 prisonniers ont été exécutés ; ce chiffre étaitnettement supérieur à celui des deux annéesprécédentes.ContexteÀ la suite de la programmation, début 2011, demanifestations en faveur de la réforme, legouvernement a accordé aux citoyens de nouveauxavantages, pour un montant annoncé de quelque127 milliards de dollars des États-Unis. Lesmanifestations ont toutefois continué de manièresporadique, notamment dans la province de l’Est, oùelles étaient organisées par des chiites qui seplaignaient de discrimination et réclamaient lalibération des prisonniers politiques. Le 5 mars, leministère de l’Intérieur a réaffirmé l’interdictionabsolue de manifester ; une intense mobilisation desforces de sécurité, associée à des menaces, aempêché la tenue d’une « Journée de la colère » le11 mars, à l’appel des partisans de la réforme. Aucours de l’année, plusieurs centaines de personnesont été arrêtées en lien avec des manifestations ; ils’agissait essentiellement de membres de la minoritéchiite et de militants favorables à la réforme et aurespect des droits des femmes. Beaucoup ont étélibérées sans avoir été inculpées.Le 15 mars, à la demande semble-t-il de la familleroyale bahreïnite, 1 200 soldats saoudiens à bord dechars et d’autres véhicules blindés ont emprunté lepont-jetée reliant l’Arabie saoudite à Bahreïn, pourparticiper à la répression des manifestations en faveurde la réforme qui se tenaient dans ce pays.Lutte contre le terrorisme et sécuritéUn nouveau projet de loi antiterroriste a été examinépar le Conseil consultatif, organe qui conseille le roi ;il n’avait pas été adopté à la fin de l’année. Ce texte,dans la version qu’Amnesty International s’étaitprocurée, prévoyait d’ajouter de vastes pouvoirs àceux que possédait déjà le ministère de l’Intérieur ;en outre, il rendait passible d’une peined’emprisonnement quiconque était considéré <strong>com</strong>meayant critiqué le roi ou exprimé son opposition augouvernement. S’il était adopté, les suspectspourraient être détenus sans inculpation ni jugementpour une période potentiellement indéterminée. Unefois inculpés, ils risqueraient d’être jugés au cours deprocès inéquitables, en première instance et enappel, alors même que certaines infractions seraientAAmnesty International - Rapport 201219

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