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édacteur en chef de The Independent, avait été torturéaprès que des agents des forces de sécurité eurent faitune descente dans les locaux du journal en 2006,fermé ce dernier et emprisonné son personnel.Disparitions forcéesEn octobre, lors d’une interview accordée au journalDaily News, le ministre de la Justice Edward Gomez adéclaré qu’Ebrima Manneh, victime de disparitionforcée, était toujours en vie « quelque part ». Cejournaliste au Daily Observer, un journal propriété del’État, avait été arrêté le 11 juillet 2006 par desmembres de la NIA dans les bureaux mêmes dujournal. Il a été vu pour la dernière fois en juillet2007, dans un hôpital, sous surveillance policière.Les autorités n’avaient toujours pas fait appliquer ladécision rendue en juillet 2008 par la Cour de justicede la CEDEAO, qui leur avait ordonné de faire cesserimmédiatement la détention illégale d’Ebrima Mannehet de verser 100 000 dollars des États-Unis à safamille, à titre de dommages et intérêts. Legouvernement a continué de nier toute implicationdans l’arrestation et la disparition de cet homme.Peine de mortTreize sentences capitales ont été prononcées en2011, ce qui portait à 44 le nombre total decondamnés à mort.En avril, le gouvernement a adopté la Loi de 2011portant modification de la législation sur lesstupéfiants et remplaçant la peine capitale par laréclusion à perpétuité pour la détention de plus de250 grammes de cocaïne ou d’héroïne. La peine demort, qui était prévue pour cette infraction depuisoctobre 2010, a été supprimée afin que la sentenceapplicable soit conforme à la Constitution de 1997. Lapeine capitale aurait également été supprimée duCode pénal et de la Loi de 2007 contre la traite despersonnes pour que ces textes législatifs soient euxaussi mis en conformité avec la Constitution de 1997.Également en avril, à l’issue d’un procèsmanifestement inéquitable, la Cour d’appel a rejeté lerecours de sept personnes sur les huit qui avaient étécondamnées à mort en juin 2010. Elles avaient étéaccusées de <strong>com</strong>plot en vue de renverser legouvernement.Conditions carcéralesLes conditions carcérales en Gambie étaientépouvantables. Elles étaient particulièrementéprouvantes à la prison centrale Mile 2 – où lescellules étaient surpeuplées, les conditions d’hygiènedéplorables et la nourriture insuffisante – ets’apparentaient à un traitement cruel, inhumain etdégradant.Visites et documents d’AmnestyInternational4 Gambie. La peur règne toujours en Gambie. Disparitions forcées,homicides et torture (AFR 27/001/2011).4 Gambie. Plusieurs personnes arrêtées après une distribution de t-shirts(AFR 27/002/2011).GÉORGIEGÉORGIEChef de l’État :Mikheil SaakachviliChef du gouvernement :Nikoloz GilaouriPeine de mort :aboliePopulation :4,3 millionsEspérance de vie :73,7 ansMortalité des moins de cinq ans : 29,1 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 99,7 %La police a eu recours à une force excessive pourdisperser des manifestations. Des expulsionscontraires aux normes internationales ont eu lieu.Le manque d’indépendance du pouvoir judiciairedemeurait un motif de préoccupation.Séquelles du conflit arméDes élections présidentielles ont été organisées dansles régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie duSud, respectivement le 26 août et le 13 novembre. Niles autorités géorgiennes ni la <strong>com</strong>munautéinternationale n’ont reconnu la légitimité de ces deuxscrutins. Les élections en Ossétie du Sud se sontac<strong>com</strong>pagnées de mouvements de contestation et,selon certaines informations, ont donné lieu à unerecrudescence de violences et de manœuvres deharcèlement à l’encontre des candidats de l’opposition.L’insécurité et les restrictions imposées à la libertéde mouvement des civils dans les zones touchées parles conflits passés demeuraient préoccupantes. Desprogrès ont néanmoins été ac<strong>com</strong>plis en matière desécurité ; des échanges de détenus ont notammenteu lieu dans le cadre du mécanisme de prévention etGAmnesty International - Rapport 2012125

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