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Amécanisme de consultation sur les projets qui lesaffectent.n En mai, les manifestations qui se succédaient dansle centre de Buenos Aires depuis cinq mois ont cesséquand le gouvernement a enfin rencontré la<strong>com</strong>munauté toba qom de La Primavera (province deFormosa). Le gouvernement a accepté de garantir lasécurité de cette dernière et d’entamer un dialoguepour débattre de la question des terres et de certainsautres droits fondamentaux des peuples indigènes.Néanmoins, la famille de Félix Díaz, dirigeant desTobas Qoms de La Primavera, a continué d’être la ciblede menaces et de manœuvres de harcèlement. FélixDíaz était inculpé dans une affaire liée audémantèlement violent par la police, ennovembre 2010, d’un barrage routier dressé par la<strong>com</strong>munauté ; cet épisode s’était soldé par la mort dedeux personnes, dont un policier.n En novembre, Cristian Ferreyra, dirigeant de la<strong>com</strong>munauté indigène lule vilela de San Antonio(province de Santiago del Estero) a été abattu. Ilparticipait à la défense des terres ancestrales de sa<strong>com</strong>munauté, menacées par la déforestation etl’extension des cultures de soja.n En août, un tribunal de la province de Tucumán aordonné la suspension de toute tentative d’expulsionde la <strong>com</strong>munauté indigène des Quilmes, à Colalao delValle, tant que les procédures visant à déterminer à quiappartiennent les lieux où ils vivent n’auront pas étémenées à leur terme. Cette <strong>com</strong>munauté étaitcontinuellement menacée d’expulsion.Justice et impunitéLes efforts visant à obtenir la condamnation desresponsables des graves violations des droits humains<strong>com</strong>mises pendant le régime militaire (1976-1983)ont produit des résultats significatifs.n En octobre, l’ex-capitaine de la marine Alfredo Astizet 15 autres militaires ont été condamnés à des peinesd’emprisonnement allant de 18 ans à la perpétuitépour leur implication dans 86 crimes contre l’humanité<strong>com</strong>mis à Buenos Aires, dans le centre de détentionsecrète installé au sein de l’École supérieure demécanique de la Marine (ESMA). Sous legouvernement militaire, des centaines de personnes yavaient été détenues après avoir été enlevées ;certaines sont mortes sous la torture ou après avoir étéjetées d’un avion en plein vol.n En avril, l’ancien général Reynaldo Bignone ainsique l’homme politique et ex-policier Luis Abelardo Pattiont été condamnés à la réclusion à perpétuité pourplusieurs meurtres, enlèvements et actes de torture<strong>com</strong>mis dans la ville d’Escobar pendant les années1970.n En mai, huit anciens soldats ont été condamnés à laréclusion à vie pour le massacre <strong>com</strong>mis à MargaritaBelén (province du Chaco), au cours duquel22 prisonniers politiques avaient été torturés puisexécutés.n En mai, les généraux à la retraite Luciano BenjamínMenéndez et Antonio Domingo Bussi ont été jugés, entant qu’officiers supérieurs, pour leur implicationdirecte dans des violences liées au genre infligées dansles années 1970 à des détenues d’un centre dedétention secrète de Villa Urquiza (province deTucumán), et dans une affaire de viols répétés – aveccirconstances aggravantes – sur une jeune femme de19 ans. Antonio Domingo Bussi est mort en novembre,alors qu’il était en résidence surveillée.Torture et autres mauvais traitementsDes images prises avec un téléphone portable etmontrant des gardiens de la prison San Felipe, dansla province de Mendoza, en train de torturer deuxprisonniers en 2010 ont été divulguées en février. Lesdétenus Matías Tello et Andrés Yacante, que desresponsables de la prison soupçonnaient d’êtreimpliqués dans la diffusion de ces images, ont étémenacés puis transférés à la prison d’Almafuerte où,selon leurs déclarations, ils ont été torturés. À la finde l’année, personne n’avait été traduit en justicedans cette affaire.Droits sexuels et reproductifsLes femmes souhaitant obtenir un avortement légalrencontraient encore des difficultés.n En avril, le Comité des droits de l’homme [ONU] adonné tort à l’État argentin, qui avait empêché unejeune femme handicapée de 19 ans, violée par sononcle en 2006, de bénéficier d’un avortement légal. LeComité a considéré que le refus par l’État de garantir àla jeune femme l’exercice du droit à l’interruption degrossesse lui avait causé une souffrance physique etmorale, et a ordonné à l’Argentine de lui verser desdommages et intérêts et de prendre des mesures pouréviter que des violations analogues ne se reproduisent.Utilisation excessive de la forceEn juillet, la police a fait usage d’une force excessivelors de l’évacuation de 700 familles qui s’étaient24 Amnesty International - Rapport 2012

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