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Pde lui avoir fait subir des viols collectifs pendant sacaptivité, qui a duré un an, dans le district de Karak(province de Khyber Pakhtunkhwa). Son frère a étéabattu le 9 décembre à sa sortie du tribunal de districtsaisi de l’affaire.Peine de mortPlus de 8 000 prisonniers étaient toujours sous lecoup d’une sentence capitale. Selon la Commissiondes droits humains du Pakistan (HRCP),313 personnes au moins ont été condamnées à mort,plus de la moitié d’entre elles pour meurtre. Troispersonnes ont été condamnées à mort pourblasphème. Aucune exécution n’a été signaléedepuis 2008.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus au Pakistan enjuillet et en novembre-décembre. Des consultants de l’organisationmaintenaient une présence constante dans le pays.4 Pakistan. « La pire des souffrances ». Mettre fin aux disparitions forcéesau Pakistan (ASA 33/010/2011).PANAMARÉPUBLIQUE DU PANAMAChef de l’État et du gouvernement : Ricardo MartinelliPeine de mort :aboliePopulation :3,6 millionsEspérance de vie :76,1 ansMortalité des moins de cinq ans : 22,9 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 93,6 %Les garanties pour la protection des droits despeuples indigènes restaient insuffisantes, enparticulier dans un contexte où de grands projetsd’infrastructures étaient mis en place sur leursterres. Des restrictions à la liberté d’expression ontété signalées.ContexteManuel Noriega, l’ancien dirigeant du Panama quipurgeait une peine de prison en France pourblanchiment d’argent, a été extradé en décembre. En2010, il était arrivé au terme de la peine de 20 ansd’emprisonnement à laquelle il avait été condamnéaux États-Unis pour trafic de stupéfiants, blanchimentet extorsion de fonds. Entre-temps, la justicepanaméenne l’avait jugé et condamné par contumacepour l’assassinat d’opposants politiques (notammentle capitaine Moisés Giroldi Vera, qui avait dirigé unetentative de coup d’État en octobre 1989, et HugoSpadafora, ancien vice-ministre de la Santé, tué en1985) et pour d’autres infractions – détentionsillégales entre autres. Manuel Noriega devait être jugépour la disparition forcée et l’exécution, en 1970, dusyndicaliste Heliodoro Portugal. En revanche, aucuneenquête n’avait été ouverte sur son implication dansde nombreuses autres violations des droits humains<strong>com</strong>mises alors qu’il était au pouvoir et avant.En mars, le Conseil des droits de l’homme [ONU] ademandé instamment au Panama de mieux protégerles femmes et les filles et, en particulier, de luttercontre la traite des êtres humains, la violence familialeet la discrimination. Il a également demandé qu’uneenquête soit menée au sujet des événements violentssurvenus en juillet 2010 dans la province de Bocasdel Toro, où quatre manifestants avaient été tués etplus de 750 autres personnes – dont 56 policiers –blessées. À la fin de l’année, rien n’avait été entreprispour mettre en œuvre ces re<strong>com</strong>mandations.Droits des peuples indigènesDes voix se sont élevées pour dénoncer le fait que lespeuples indigènes n’étaient pas suffisammentconsultés et que les autorités ne cherchaient pas àobtenir leur consentement libre, préalable et éclairéau sujet de projets de développement les concernant.L’année a été marquée par des manifestationshostiles à une loi devant faciliter la réalisation deprojets miniers sur les terres ancestrales depopulations indigènes, qui n’offrait pas de garantiessuffisantes en matière de protection del’environnement et ne prévoyait pas de consultationappropriée des riverains. En février, le rapporteurspécial des Nations unies sur les droits des peuplesautochtones a souhaité l’instauration d’un dialogueentre le gouvernement et les peuples indigènes et lelancement d’une véritable consultation sur le projetde loi. La loi a été votée en février, puis abrogée enmars à la suite de manifestations dans la capitale. Unnouveau projet a été déposé en octobre, dont certainscraignaient qu’il n’ait des conséquences négativespour les <strong>com</strong>munautés indigènes. Ce texte n’avait pasété adopté à la fin de l’année.258 Amnesty International - Rapport 2012

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