13.07.2015 Views

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Gprésident João Bernardo Vieira et du chef d’étatmajordes forces armées, le général Tagme Na Waie,étaient dans l’impasse en raison des difficultésrencontrées pour recueillir des éléments de preuve.En mai, il a indiqué qu’il n’existait aucune preuvequ’une tentative de coup d’État aurait eu lieu en juin2009, et il a provisoirement clos l’enquête à ce sujet.Il a par ailleurs saisi la Haute Cour militaire de l’affairedes deux responsables politiques tués lors du coupd’État présumé, estimant qu’elle avait <strong>com</strong>pétencepour la juger. Cependant, cette instance a affirmé lecontraire et le dossier a alors été transmis à la Coursuprême. Aucune décision n’avait été prise à la fin del’année quant à la juridiction devant traiter cette affaire.Violences faites aux femmes et aux fillesMutilations génitales fémininesUne nouvelle loi adoptée en juillet interdisait les MGFet rendait les personnes se livrant à cette pratiquepassibles d’un à cinq ans d’emprisonnement. Enoctobre, deux exciseuses et une autre femme ont étéarrêtées à Bafatá, dans l’est du pays, accusées d’avoirsoumis quatre fillettes âgées de deux à cinq ans à cetype de mutilations le mois précédent. Parmi cesfemmes figurait la grand-mère des fillettes, qui lesavait emmenées se faire exciser. Après quelques joursde détention, les trois femmes ont été libérées souscondition dans l’attente d’un <strong>com</strong>plément d’enquête,avec obligation de se présenter chaque jour aubureau du procureur local. Leur procès n’avait pasencore eu lieu à la fin de l’année.Liberté d’expression - presseEn avril, les autorités ont ordonné à l’hebdomadaireÚltima Hora de fermer après qu’il eut publié unarticle citant des extraits d’un rapport officiel, pasencore rendu public, qui semblait mettre en cause lechef d’état-major de la marine dans l’assassinat duprésident Vieira. À la suite de multiples protestationsde la part d’organisations de la société civile, legouvernement a nié avoir ordonné la fermeture dujournal. Cependant, il a averti l’ensemble desjournaux qu’ils devaient être prudents concernant lesinformations qu’ils publiaient, sous peine de perdreleurs licences.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Une délégation d’Amnesty International s’est rendue en Guinée-Bissauen mars.GUINÉEÉQUATORIALERÉPUBLIQUE DE GUINÉE ÉQUATORIALEChef de l’État : Teodoro Obiang Nguema MbasogoChef du gouvernement :Ignacio Milán TangPeine de mort :maintenuePopulation :0,7 millionEspérance de vie :51,1 ansMortalité des moins de cinq ans : 145,1 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 93,3 %Les tensions politiques se sont accentuées tout aulong de l’année et les autorités ont continué demuseler l’opposition, harcelant, arrêtant et détenantpour de courtes durées des militants politiques. Lenombre d’arrestations a considérablementaugmenté dans la période qui a précédé le sommetde l’Union africaine, en juin. En novembre, aumoins 30 personnes qui, selon toute apparence,étaient retenues à titre d’otages, ont été remises enliberté après avoir jugées et acquittées par untribunal militaire. Elles étaient détenues au secretdepuis octobre 2010, sans inculpation ni jugement.Cinq prisonniers d’opinion et 17 prisonnierspolitiques ont été remis en liberté à la faveur d’unegrâce présidentielle. La liberté d’expression et deréunion était toujours soumise à des restrictions, etdes journalistes ont été détenus pendant de brèvespériodes ou suspendus de leurs fonctions. Lesréformes constitutionnelles accordant au présidentdes pouvoirs plus étendus ont été approuvées parréférendum en novembre.ContexteEn janvier, le président Teodoro Obiang NguemaMbasogo a pris la présidence tournante de l’Unionafricaine (UA) ; en juin, il a accueilli le sommet del’UA dans la capitale, Malabo. Ce même mois, il asigné la Charte africaine de la démocratie, desélections et de la gouvernance.En septembre, la police française, qui enquêtait surle détournement présumé par le président Obiang etsa famille des revenus pétroliers de la Guinéeéquatoriale, a saisi plusieurs voitures de luxeappartenant à son fils aîné, Teodoro Nguema Obiang,devant la résidence parisienne de ce dernier. Lemême mois, un tribunal français a relaxé l’ONGfrançaise CCFD-Terre solidaire dans la plainte en136 Amnesty International - Rapport 2012

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!