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Rdes détracteurs du gouvernement, et deux autrespersonnes ont été emprisonnées pour blasphème. Aumoins 46 personnes, des étrangers pour la plupart,ont été déclarées coupables de « relations sexuellesillicites » ; elles ont été soit expulsées soitcondamnées à une peine d’emprisonnement suiviedans certains cas de leur expulsion.n Salem al Khawari, un fonctionnaire arrêté le 7 février,a été maintenu en détention sans inculpation jusqu’au18 octobre. Il n’a pas été autorisé à recevoir la visite desa famille pendant trois mois. Au cours de cettepériode, il aurait été contraint de rester debout jusqu’à15 heures par jour, privé de sommeil et battu. Lesautorités n’ont pas révélé le motif de sa détention etaucune enquête ne semble avoir été menée sur lessévices qui lui auraient été infligés.n Sultan al Khalaifi, blogueur et fondateur d’uneorganisation locale de défense des droits humains, aété arrêté le 2 mars par des agents de la sûreté de l’Étaten civil, qui ont également perquisitionné à sondomicile. Il a été maintenu au secret pendant unesemaine, puis remis en liberté le 1 er avril sans avoirété inculpé.n Un Qatarien de 41 ans déclaré coupable deblasphème par un tribunal de Doha aurait étécondamné en février à une peine de cinq ansd’emprisonnement.Droits des migrantsLes travailleurs étrangers, qui constituaient plus de80 % de la population du Qatar et étaient pour laplupart originaires d’Asie du Sud et du Sud-Est,n’étaient pas suffisamment protégés par la loi. Ilscontinuaient d’être exploités et maltraités par leursemployeurs. En mai, la Confédération syndicaleinternationale (CSI) a dénoncé les conditions detravail au Qatar, en particulier celles des employéesde maison et des hommes employés sur les chantiersde construction des infrastructures pour la Coupe dumonde de football de 2022, et elle a réclamé desaméliorations importantes.Discrimination – refus de la nationalitéCette année encore, le gouvernement a refusé lanationalité qatarienne à une centaine de personnesqui appartenaient, pour la plupart, à la tribu Al Murraaccusée d’être à l’origine d’une tentative de coupd’État en 1996. Les personnes privées de leurnationalité rencontraient des difficultés : elles nepouvaient pas trouver un emploi, ni bénéficier de lasécurité sociale et de soins médicaux ni obtenir unpasseport qatarien. Elles n’avaient accès à aucunevoie de recours en justice.Châtiments cruels, inhumains oudégradantsSix personnes au moins, toutes de nationalitéétrangère, ont été condamnées pour consommationd’alcool ou « relations sexuelles illicites » à des peinesde soit 40, soit 100 coups de fouet . Ces peines nepouvaient être infligées qu’aux musulmans jugésaptes médicalement. On ignorait si elles avaient étéappliquées.Peine de mortTrois sentences capitales au moins ont étéprononcées. Dix-neuf prisonniers, peut-être plus,dont au moins six personnes condamnées en 2001pour leur participation à la tentative de coup d’Étatde 1996, étaient semble-t-il sous le coup d’unecondamnation à mort à la fin de l’année. Aucuneexécution n’a été signalée.RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINERÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINEChef de l’État :François BozizéChef du gouvernement : Faustin Archange TouadéraPeine de mort :abolie en pratiquePopulation :4,5 millionsEspérance de vie :48,4 ansMortalité des moins de cinq ans : 170,8 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 55,2 %La République centrafricaine était toujours en proieà un conflit impliquant de nombreux groupes arméset la situation des droits humains restait trèspréoccupante. La population civile était victimed’atteintes aux droits humains généralisées– homicides illégaux, enlèvements, actes de tortureet violences sexuelles (y <strong>com</strong>pris viols), notamment.ContexteLe président Bozizé a été réélu en janvier avec plusde 60 % des suffrages. L’ancien chef de l’ÉtatAnge-Félix Patassé est arrivé en seconde position.270 Amnesty International - Rapport 2012

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