13.07.2015 Views

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

Download Resource - allAfrica.com

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Santiconstitutionnelle une disposition de la loi quiempêchait la plupart des femmes mariées civilementd’enregistrer à leur nom des habitations ou d’autresbiens immobiliers, la Cour suprême avait demandé samodification. Le projet de loi, qui ne <strong>com</strong>portait pasde garanties suffisantes, n’avait pas été adopté à la finde l’année.Le projet de loi sur la nationalité présenté auParlement contenait des dispositions discriminatoiresà l’égard des femmes, les privant du droit detransmettre la nationalité swazie à leurs enfants ou àleur conjoint étranger.Droits des lesbiennes, des gays, despersonnes bisexuelles et destransgenresLors de l’examen du Swaziland dans le cadre del’Examen périodique universel [ONU], en octobre, legouvernement a rejeté les re<strong>com</strong>mandationsl’engageant à dépénaliser les relations homosexuelleset à prévenir la discrimination fondée sur l’orientationsexuelle.Droit à la santé – épidémie de VIHL’ONUSIDA a indiqué que le taux de séropositivité auVIH/sida demeurait « excessivement élevé » maissemblait « se stabiliser ». Selon le rapport nationalsoumis en juillet dans le cadre de l’Examen périodiqueuniversel [ONU], 85 % des structures dispensant dessoins prénatals proposaient également des traitementsdestinés à éviter la transmission du VIH de la mère àl’enfant. Par ailleurs, le gouvernement a annoncé qu’ilavait adopté les re<strong>com</strong>mandations de l’OMS, quipréconisait une mise sous traitement antirétroviral despersonnes infectées à un stade plus précoce de lamaladie. Quelque 65 000 personnes bénéficiaient de cetraitement en novembre.Cependant, il restait difficile pour certains patientsd’avoir accès aux antirétroviraux et de respecter letraitement, en raison de la pauvreté, du manque detransports dans les zones rurales, de l’insécuritéalimentaire, des défaillances du systèmed’approvisionnement en médicaments et del’insuffisance des fonds due à la mauvaise gestionfinancière du pays.Peine de mortLa Constitution de 2006 autorisait le recours à lapeine capitale, mais le Swaziland n’avait procédé àaucune exécution depuis 1983.n En avril, dix ans après son arrestation, DavidSimelane a été condamné à mort par la Haute Couraprès avoir été reconnu coupable du meurtre de34 femmes. Il s’est pourvu en appel.Deux autres personnes demeuraient sous le coupd’une sentence capitale. Lors de l’examen duSwaziland dans le cadre de l’Examen périodiqueuniversel [ONU], en octobre, le gouvernement aprésenté le pays <strong>com</strong>me « abolitionniste en pratique »mais a indiqué que la question de l’abolition en droitnécessitait un « débat national ».Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des déléguées d’Amnesty International se sont rendues au Swazilanden juin et en novembre.4 Swaziland: Blatant unfairness of removal proceedings against leadingHigh Court judge threatens judicial independence (AFR 55/004/2011).4 Swaziland. Liberté et égalité pour les femmes swazies !(AFR 55/005/2011).4 Key human rights concerns highlighted by Amnesty International inadvance of Swaziland’s Universal Periodic Review hearing in October 2011(AFR 55/006/2011).4 Swaziland. Des militants arrêtés à la veille de manifestations interdites(PRE01/203/2011).4 Les autorités du Swaziland doivent mettre fin à leurs opérations derépression violentes (PRE01/213/2011).SYRIERÉPUBLIQUE ARABE SYRIENNEChef de l’État :Bachar el AssadChef du gouvernement :Mohammad Naji OtriPeine de mort :maintenuePopulation :20,8 millionsEspérance de vie :75,9 ansMortalité des moins de cinq ans : 16,2 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 84,2 %Les forces de sécurité ont utilisé une forceexcessive, y <strong>com</strong>pris meurtrière, contre un nombresans précédent de manifestants qui étaientdescendus pacifiquement dans la rue pour réclamerdes réformes politiques et la chute du régime. Lesviolations des droits fondamentaux, par leur gravitéet leur ampleur, s’apparentaient à des crimes contrel’humanité. Plus de 4 300 personnes auraienttrouvé la mort au cours des manifestations, en330 Amnesty International - Rapport 2012

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!