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populations autochtones des Chittagong Hill Tracts.Cela a provoqué des affrontements violents entre lesdeux <strong>com</strong>munautés, qui ont entraîné des destructionsde biens et, dans certains cas, coûté la vie à despersonnes. Le plus souvent les colons bengalispénétraient sur les terres des populationsautochtones et s’y installaient pour les cultiver. Desautochtones ont affirmé aux délégués del’organisation qui se sont rendus dans la région enmars qu’un certain nombre de colons bengalis,enhardis par la tolérance de l’armée pour leurs actes,avaient mis le feu à leurs habitations, le plus souventsous les yeux de soldats ou d’autres responsables del’application des lois qui n’étaient pas intervenus pourles en empêcher.n En mars, des autochtones de Langadu, dans ledistrict montagneux de Rangamati, ont déclaré àAmnesty International que des responsables locaux etdes soldats appartenant à l’unité locale des gardesfrontièresn’avaient rien fait pour empêcher uneattaque imminente de colons bengalis contre leurvillage de Rangipara. Ils ont ajouté que les soldatsn’avaient pas réagi quand les colons avaient mis le feuà leurs habitations, le 17 février.Torture et autres mauvais traitementsAu moins trois personnes détenues par la policeseraient mortes des suites de torture. Legouvernement a annoncé que tout policierconsidéré <strong>com</strong>me responsable de ces décès seraitinculpé ; personne n’avait toutefois été inculpé nitraduit en justice à la fin de l’année. Les autoritésn’ont pas pris l’engagement de déférer devant lestribunaux les membres de la police, du RAB oud’autres branches des services de sécuritésoupçonnés d’avoir torturé des milliers de détenustout au long de l’année.n Mahmudur Rahman, rédacteur en chef d’unjournal, a déclaré à Amnesty International en mars,après sa remise en liberté, qu’il avait été violemmentfrappé dans le dos pendant toute une nuit dans unposte de police situé à l’intérieur d’un cantonnementmilitaire. Cet homme avait été arrêté à la mi-2010après avoir publié des articles dénonçant la corruptionprésumée des autorités. Les coups qui lui avaient étéportés étaient si violents qu’il avait perduconnaissance pendant plusieurs heures. Il a expliquéqu’il ne voyait pas l’utilité de déposer une plainte car ilsavait que les autorités ne prendraient aucuneinitiative.Peine de mortAu moins 49 personnes ont été condamnées à mortet cinq hommes, peut-être plus, ont été exécutés.Visites et documents d’AmnestyInternationalv Des délégués d’Amnesty International se sont rendus au Bangladeshen mars, juin et novembre.4 Crimes unseen: Extrajudicial executions in Bangladesh(ASA 13/005/2011).BÉLARUSRÉPUBLIQUE DU BÉLARUSChef de l’État :Alexandre LoukachenkoChef du gouvernement :Mikhaïl MiasnikovitchPeine de mort :maintenuePopulation :9,6 millionsEspérance de vie :70,3 ansMortalité des moins de cinq ans : 12,1 ‰Taux d’alphabétisation des adultes : 99,7 %Les restrictions à la liberté d’expression,d’association et de réunion se sont accrues en coursd’année. Les autorités ont continué de procéder àdes exécutions. Des prisonniers d’opinion restaienten détention. Certains ont été soumis à la torture età d’autres formes de mauvais traitements. Le droit àun procès équitable n’était pas toujours respecté.ContexteL’aggravation de la situation économique s’est traduitepar une augmentation de l’agitation sociale, à laquellele gouvernement a répondu par une répressionaccrue de la liberté de réunion et d’association.Le Conseil des droits de l’homme [ONU] a fait partle 17 juin de son inquiétude concernant la situationau Bélarus. Il a condamné les violations des droitshumains qui ont eu lieu après l’élection présidentiellede décembre 2010, invitant le gouvernementbélarussien à coopérer pleinement avec tous lesmécanismes des Nations unies chargés des droitshumains et à autoriser la présence d’observateursinternationaux, en s’abstenant de les placer endétention ou de les expulser. Les relations avecl’Union européenne (UE) se sont dégradées. LeConseil de l’UE a ainsi annoncé le 10 octobre sadécision de proroger jusqu’au 31 octobre 2012 lesBAmnesty International - Rapport 201241

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