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toujours pas disposé à respecter les normes internationales relatives àla protection de la liberté d’expression, a placé en détention pour unecourte période Alan Shandrake, écrivain britannique de 76 ans, inculpéd’outrage à l’autorité de la justice pour avoir critiqué l’usage de la peine demort par le pouvoir judiciaire.En Inde, pays fier de son passé de liberté de parole et du dynamisme deses médias, le gouvernement a tenté d’imposer de nouvelles restrictionsaux réseaux sociaux, notamment aux services de messagerie instantanée.Les médias sur Internet ont également continué de faire l’objet de pressionsen Malaisie, où ils étaient toutefois moins entravés que la presse, laradio et la télévision, soumises à une censure stricte.En Thaïlande, le gouvernement nouvellement élu de Yingluck Shinawatra– sœur de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra – n’a pas mis finà l’application très sévère de la loi particulièrement problématique sur lecrime de lèse-majesté, qui prohibe toute critique de la famille royale. Bonnombre des personnes qui ont été prises pour cible avaient mis en lignedes écrits jugés répréhensibles par le parquet ; Ampon Tangnoppakul, ungrand-père de 61 ans, a quant à lui été condamné à 20 ans d’emprisonnementpour avoir envoyé des SMS considérés <strong>com</strong>me insultants.Les autorités de la République de Corée (Corée du Sud) ont utilisé deplus en plus souvent la Loi relative à la sécurité nationale pour harceler lesopposants présumés à la politique menée par le gouvernement à l’égardde la Corée du Nord. Cela s’est parfois traduit par une application absurdede la loi, par exemple dans le cas de Park Jeonggeun, qui a été placé endétention et a fait l’objet de poursuites pour avoir mis en ligne des versionsparodiques de la propagande nord-coréenne.Des personnes qui critiquaient les autorités et réclamaient le respectdes droits humains et de la dignité dans la région se sont heurtées à unerépression encore plus dure et, dans certains cas, ont payé de leur viele fait d’avoir élevé la voix. Les journalistes pakistanais sont parvenus àpréserver un environnement médiatique animé et parfois critique en dépitde la réaction violente du gouvernement, ainsi que de partis politiques etde groupes insurgés, <strong>com</strong>me les talibans pakistanais. Neuf journalistes aumoins ont été tués au cours de l’année, dont Saleem Shahzad, un cyberjournalistequi avait critiqué ouvertement l’armée et les services de renseignementtout-puissants. D’autres journalistes ont déclaré à AmnestyInternational qu’ils avaient subi de graves menaces de la part des puissantset mystérieux services de renseignement, ainsi que des forces desécurité, de partis politiques ou de groupes extrémistes.Les journalistes n’ont pas été les seuls à être attaqués à cause de leursopinions au Pakistan. Deux hommes politiques de premier plan ont étéassassinés pour avoir dénoncé l’utilisation des lois très problématiquessur le blasphème : Salman Taseer, gouverneur du Pendjab connu pourson franc-parler, et Shahbaz Bhatti, ministre des Minorités (et seul chrétiendu gouvernement).RÉSUMÉSRÉGIONAUXASIE-PACIFIQUEEn Corée du Nord,les personnes quis’écartaient del’idéologie officiellerisquaient de passerle restant de leurvie dans un camp deprisonniers politiquessinistre et isolé.MinoritésÀ l’instar de nombreux autres pays de la région Asie-Pacifique, lePakistan a été marqué par une discrimination persistante et grave enversAmnesty International - Rapport 2012XLIII

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