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FORMES ET DIAGNOSTIC 97
paralysies graves. Elle nous a offert en second lieu une
zone limite trèsétendue, régulièrement bornée à l'enfance,
à cas beaucoup plus rares, sans dépression générale
grande, exceptionnellement toxiques, à membranes
blanches, peu épaisses, tout au plus grisâtres, engorge­
ment ganglionnaire petit ou moyen, paralysie ou absente
ou légère, mais localisant largement sur les muqueuses
pulmonaires et laryngiennes, amenant la plupart du
temps le croup. C'est la diphtérie commune, le plus sou­
vent endémique. En somme, diphtérie noire amenant la
mort par intoxication, sans croup ou avec un croup
effacé par les accidents toxiques; diphtérie blanche à
localisations musqueuses étendues, croup fréquent,
diphtérie plus asphyxique que toxique. L une et l'autre
admettent des degrés variables de gravité, des mélanges
des deux formes sous la même influence primitive et
commune. Le danger de la première est en elle-même,
le danger de la seconde est dans le croup, ou, d'une
façon plus générale, dans la localisation sur les mu­
queuses des voies aériennes, subordonnée à l'intensité
infectieuse toujours et partout
La durée de la localisation se prolonge huit à dix
jours, suivant Sanné, Rillietet Barthez, quinze jours sui­
vant Peler et Rover.
M. Cadet de Gassicourt a fait une remarquable étude
d'une forme rare et curieuse de la diphtérie, qu'il appelle
la diphtérie à forme prolongée. « L'infection, dit-il, s'v
montre tellement atténuée qu elle permet à la maladie
de se continuer pendant plusieurs mois ; la tendance à
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